M aria était tranquillement chez elle ce jour-là. En effet, Lucinda n’avait pas envie de sortie. Maria avait bien le droit de s’accorder un peu de repos. Elle commencerait donc plus tard à la Caverne aux Merveilles ce jour-là. Maria n’était pas une maniaque du ménage, toutefois de temps en temps, cela faisait de mal à personne. Elle avait donc décidé de faire un petit ménage de printemps. Alors qu’elle œuvrait depuis quelques heures, elle décida de sortir les poubelles. Alors qu’elle ouvrit la porte, elle eut la surprise de voir un chien qui attendant. Une belle bête noir, bien en chair, songea Lucinda la succube. Alors que Maria, l’humaine tomba tout de suite en amour devant cette belle créature de la nature.

- C’est quoi encore que ce clébard ? Il sent mauvais en plus. Dit Lucinda

- Ne soit pas mauvaise. Il s’agit d’une pauvre créature, en plus il a l’air perdu.

La succube, scruta les alentours. Effectivement la bête ne semblait pas accompagnée d’un quelconque maître. Elle fit une moue de dégoût avant de répondre à son hôte.

- Oui il est seul, mais cela ne change pas le problème. Que veux-tu que fasses de cette chose. A part la manger, éventuellement.

- Ne soit pas si méchante. Et puis tu t’ais nourris récemment. Et puis, s’il a un maître dis-toi que ce dernier viendra sûrement le chercher. Tu as peut être une proie facile à gagner.

L’humaine ne pensait pas ses paroles, mais maintenant elle avait compris comment fonctionnait la succube. Seule le sang et la chair fraiche l’aguichait. Aussi, dans l’immédiat, elle pensait à la petite bête. Alors que Lucinda, fut séduite par l’idée de Maria. Elle lui répondit donc plus calmement.

- Très bien, mais je te préviens, je ne m’en occupe pas.

Maria fit donc entrer la bête. Elle lui offrit un bol d’eau afin qu’il se désaltère et reprit ses tâches. Seules quelques minutes passèrent quand on vint toquer à la porte. Qui cela pouvait bien être. Lucinda se mit sur le qui-vive, surtout que l’animal se mit automatiquement à aboyer. Elle éteignit donc l’aspirateur, s’essuya les mains avant d’aller voir qui venait la déranger. Lorsqu’elle ouvrit la porte, elle fit face à un homme. Surprise, elle ne put cacher sa perplexité. Il aurait pu être bel homme, s’il n’avait pas senti le chien mouillé… La succube était sur la défensive. Elle avait déjà senti cette odeur, lors de la nuit du bucher. Mais elle ne savait pas comment ni pourquoi il l’avait trouvé. Elle n’eut pas longtemps à attendre. Il se présenta comme le maître du chien.

- C’est votre chien. Je l’ai trouvé il y a peu, devant ma porte. Je vous en prie. Dit- elle en le faisant signe d’entrer.