We must have lost our wits ۰۰۰ Andréas, Kheelan & Gabriel
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Sujet: We must have lost our wits ۰۰۰ Andréas, Kheelan & Gabriel Lun 31 Mar - 20:20
We must have lost our wits
ft. Andréas, Kheelan & Gabriel۰
Il y a les avants. Mais il y a surtout les après. Ces instants libérateurs. Ceux qui vous effleurent, vous laissent comme si le monde entier était venu se coucher à vos pieds nuit après nuit. J'avais beau détester, vomir, cracher à la gueule de cette putride donzelle aux corps d'argent pour sa maudite influence, j'adorais les après. Je n'avais jamais vraiment discuté de ces moments qui suivent ce total abandon à l'instinct le plus primal qui se trouvait en chaque loup-garou, même avec Ian ce n'était pas tombé dans la conversation, ou même mes cousins. Rien de rien. Comme s'ils ne vivaient pas la même chose. Comme si c'était un jardin secret où poussent des plantes aux noms imprononçables. La grande question de ma vie qui finirait par disparaître tôt ou tard, c'était juste... aussi bon qu'une bonne baise et méritait la clope qui pendait encore à mes lèvres, alors que j'avais encore plusieurs heures devant moi avant de devoir prendre ma prochaine garde. J'adorais mon travail, plonger les mains dans le sang pour arrêter une hémorragie, recoudre des types... bien que pour certains, des coups se perdaient. Humer l'odeur... Hum... je dérive, je dérive, et je n'avais même pas faim. Je devais avoir l'estomac plein d'un truc quelconque et la brume environnante ne parvenait même pas à me plomber le moral. Autant dire que la journée s'annonçait on ne pouvait plus... agréable à défaut de terme plus approprié.
M'étirant avec la nonchalance d'un grand félin, je tendis le bras en direction de la table basse pour m'emparer de mon portable et composer mes messages matinaux pour prendre des nouvelles des intéressés importants dans mon existence. Rituel immuable que j'avais mis en place depuis bien longtemps, comme une intarissable litanie qui m'assurait que tout le monde allait bien. Allez savoir pourquoi, j'avais comme une hantise sournoise coincée quelque part dans mon crâne, cette crainte de voir se reproduire un évènement passé pour lequel je serais sans doute capable de perdre tout contrôle. Mais... pourquoi cela devrait un jour se produire après tout ? Tout le monde connaissait ce qu'il se passait dans cette ville les soirs de pleine lune. Pourtant, d'autres choses s'étaient produites... et cela avait une toute autre profondeur et bien d'autres conséquences. Mais après tout, j'hébergeais bien un monstre dans mes entrailles, celui qui se libérait de la prison de mon corps trois lunes par mois et qui me laissait ensuite, à chaque fois, la sensation d'être repu jusqu'à la prochaine perte de contrôle. Comme une drogue insensée et intense qui vous prend sans prévenir et vous laisse grisé et satisfait. Une vraie merde en vérité ; confirmation d'Amara, de Dahlia, ... La première était d'un... compliqué. La seconde était d'un... compliqué. A croire qu'une vie simple cela n'existait pas, et pourtant, la mienne était juste l'exacte production d'une synthétique absence d'embrouille. Si j'oublie Kheelan et... Tiens, en parlant de la fée, l'envie de revoir le piégeur à l'humour décalé, miraculeusement pas pour lui en coller un, venait de me saisir. Ni une, ni deux. Mon phone terminant dans ma poche, j'avais saisi les clés de ma moto -chacun son moyen de transport, certains aiment les pickups, moi j'aime la vitesse- et grimpé dessus avant même d'avoir cherché à comprendre ce qui me menait droit à...
La cabane de Kheelan. Si on m'avait dit une semaine plus tôt que je m'y trouverais, que j'aurais grimpé à son escalier, après la sale blague qu'il m'avait fait, autant vous dire que j'aurais fait preuve de plus de sarcasmes que tous les Adriel de la terre réuni. Et autant dire que cela faisait un sacré niveau. Surtout quand on savait qu'en dehors du propriétaire des lieux se trouvait le patient le plus insupportable du monde, à savoir Andréas. Andréas... cela me faisait penser à Amara et à ses histoires de coeur, autant dire que ma première impression du journaliste ne volait pas bien haut ; pire, elle crevait sous le souffre des enfers, celui qui vous pique le nez et vous fait éternuer. Ce qui, en vérité n'arrangeait pas vraiment la situation, pas que je ne l'appréciais pas, mais la nuit avait été longue, plus encore que lors de mes gardes habituelles. Alors pourquoi est-ce que je me retrouvais là, dans cette cabane avec deux types que j'étais loin d'apprécier réellement ? Aucun ras de marée ne s'était abattu sur la ville. Aucun monstre ne me retenait prisonnier de ces lieux, menaçant ma vie si jamais je redescendais. Non, contre toute attente, une histoire de fin de pleine lune avait aidé, une attirance complètement illogique apprenait à faire la révérence pour ce petit con. Et puis... nous avions commencé à parler cigarettes. La conversation la plus improbable du monde venait de nous mettre tous d'accord ou presque.
« Je sais même pas ce que je fais là. » ou presque. Fallait pas commencer à jouer sur les mots, c'était juste, précisément, ce qui venait de me passer par la tête, alors que je ne comptais pas bouger d'un millimètre. Enfin, tout est négociable, faut parfois le remarquer.
♦ LOCALISATION : Chez lui, en cours, au travail ou en train de faire le con un peu partout en ville.
♦ EMPLOI/ETUDES : Etudiant en architecture/paysagisme. Travaille à mi-temps en tant que vendeur au magasin de farces et attrapes.
Sujet: Re: We must have lost our wits ۰۰۰ Andréas, Kheelan & Gabriel Mar 1 Avr - 20:33
andréas & gabriel & kheelan
we must have lost our wits
"Yeah, we danced on tabletops And we took too many shots Think we kissed but I forgot."
Les fumettes. S'il y avait bien une invention au monde que Kheelan affectionnait plus que tout au monde, c'était bien celle-là. Certes, ce n'était vraiment ni à proprement parlé une invention et encore moins une révolution, mais celui qui avait un jour décidé de s'en servir comme moyen rapide et efficace de planer était bel et bien un génie ! Une pure génie même ! Déjà complètement défoncé depuis le petit matin, Kheelan partit arroser ses jolies plantes, qui poussaient déjà très bien sans aide extérieure. Un peu de poussière de fée suffisait généralement à améliorer et accélérer le processus. Comment ça, c'est de la triche ??! Mais absolument pas ! Seulement une façon de s'assurer que tout ce beau monde se tenait en pleine forme. Faudrait pas qu'on en vienne à manquer de fumettes et autres trucs planant, vous imaginez la merde ?
A moitié à poil sur son balcon, Kheelan s'enfilait clope sur clope, et à ce stade, deux éléphants roses auraient pu danser la samba en bas de chez lui qu'il n'en aurait même pas été choqué. Et, bien qu'il planait déjà pas mal, ce n'était que le commencement. Ne jamais sous-estimer les puissants effets de la fumettes mes amis, ça peut vous amener à halluciner de ces trucs, c'est flippant ! Heureusement que les voisins ne sont pas choqués de la dégaine et du comportement plus que douteux du propriétaire des lieux. En même temps, c'était pas des lapins ou des écureuils qui allaient se plaindre d'un mec à moitié à poil et défoncé. Et puis, il était pas trop mal foutu non plus le gonze ! Je suis certaine que même les animaux ne pouvaient résister au physique de rêve de la fée, bien qu'à cet instant précis, c'était pas vraiment le genre de chose qui lui passait par la tête.
Accompagné de son fidèle compagnon de fumette, Andréas. Kheelan et lui déconnèrent de tout et rien, devant un bon verre d'alcool - whisky pour monsieur Jefferson - et des clopes dans le bec. Déjà bien défoncés les deux ? A peine. Mais il en fallait parfois peu pour s'éclater et passer du bon temps. C'est pas comme si ça allait heurter la sensibilité des voisins de toute manière. Et puis merde, la moralité on s'en balance de toute manière.
Et même avec l'esprit embrumé et le sang imbibé d'alcool, Kheelan aperçut du mouvement à l'extérieur. Appelez-ça un instinct de fée ou je sais pas quoi, toujours est-il qu'il ouvrit la porte au moment même ou son loup-garou favori venait de débarquer.
« Je sais même pas ce que je fais là. »
Un sourire de dément sur les lèvres - pas aussi dément que son pote Andréas, qui était imbattable - Kheelan chopa Gabriel par le bras et l'attira direct dans son humble demeure. Ouais, ok, c'est une cabane, on a compris !
« T'es venu passer le meilleur moment de ta vie en compagnie de ta fée préféré et de son pote Andréas ! » Et sans même que le loup ait le temps de répondre, Kheelan lui passa un joint et lui enfonça dans la bouche. Pas très intelligent, je vous l'accorde. Mais essayez de discuter avec une fée, et on reparle. Une fée défoncée qui plus est. « T'es venu voir si j'avais d'autres colorations en réserve pour les cheveux ? Ou alors tu préfères autre chose qu'un tutu ? »
Sujet: Re: We must have lost our wits ۰۰۰ Andréas, Kheelan & Gabriel Mar 1 Avr - 21:42
❝ Sex, Drugs & Alcohol ❞ Before you sleep into unconsciousness I'd like to have another kiss...
Honnêtement je ne me souviens même plus du pourquoi et du comment. Je sais où je suis, mais je ne sais pas depuis combien de temps j'y suis. Je tire une taf' de plus sur mon joint, appréciant bien trop cette douce fumée. J'arrive même plus à compter. Un, deux, trois… Oh puis merde je sais plus. Je fais tourner mon verre de whisky entre mes doigts, je regarde, hypnotisé, le liquide ambrée danser avec passion dans mon verre. Je crois qu'il n'y a rien de plus beau dans ce monde que le 'sky. Je vous défie de me prouver le contraire. Je regarde alors Kheelan passer, à moitié à poil, pour sortir sur son balcon. Je dois avouer que je reste quelques instants à le regarder, appréciant la vue. Ce gars est loin d'être dégueulasse, et croyez moi, si je n'étais pas en couple, y'a bien longtemps que je serais déjà dans son lit, à lui défoncer le cul. Ouais je sais je suis encore plus fin et plus élégant quand je suis défoncé. Dégueulasse moi ? Putain les potes, à force vous devriez me connaître. Va falloir apprendre à vous détendre un peu… Calme les potes… La vie est belle. Je prends une gorgée de whisky, poussant un soupir de plaisir. C'est juste. Délicieux. J'apprécie le goût du liquide ambrée sur ma langue, les yeux clos. J'entends alors une voix familière au travers du brouillard qui règne dans ma tête. J'ouvre un seul oeil. Oh tiens, mon médecin préféré. Je lui adresse un immense sourire, tandis qu'il se demande à voix haute ce qu'il fait ici. Kheelan l'attrape alors et le force quelque peu à entrer chez lui. Je laisse échapper un rire. Oh je sens que l'on va bien se marrer. Parce que, le jeune médecin est lui complètement net, tandis que nous deux… Oh bordel, je ne sais pas à quelle heure on a commencé, mais putain nous sommes déjà bien défoncés. Enfin en tout cas, moi je me sens déjà au pays des merveilles. Il y a bien longtemps que j'ai suivi le lapin pour ma part. Le meilleur moment de sa vie ? Mais carrément. Il ne laisse pas le temps à l'interne de répondre qu'il lui cale un joint entre les lèvres. Je fouille alors dans ma poche, cherchant mon Zippo du bout des doigts. Il est où ce salaud ? Je finis par le trouver… dans la poche de mon jean. Bon ok. Laisser tomber. Je viens me poser en face de Gabi', un peu trop proche de lui. Je lui souffle mon haleine alcoolisé au visage, tandis que je me bat un peu avec le briquet. Je finis par réussir à lui faire cracher une flamme. Je tangue légèrement sur place, je pose alors une main sur son épaule pour garder mon équilibre et surtout pour m'empêcher de trembler. Je réussis finalement à allumer son joint. Un autre sourire se dessine sur mes lèvres. Je recommence à fumer, tirant doucement sur mon joint. Je lui souffle la fumée à la figure, passe ma langue sur mes lèvres avant de lui dire :
"Alors docteur, prêt à voyager au Pays des Merveilles ?"
Je laisse alors un rire m'échapper, j'entends Kheelan rire avec moi. Bon sang, on est vraiment dans un sale état lui et moi. On doit être pitoyable à regarder. La démarche faussement assuré je vais me poser à côté de Khee', mon verre de whisky à la main. J'arque un sourcil tandis que je prends la parole, l'air faussement détaché :
"Mon pote, va falloir le détendre le petit là… Sinon il va nous emmerder…"
Alors que je dis cela, je pose ma tête sur l'épaule de la fée. Ouais je suis plutôt du genre tactile, surtout quand je ne suis pas sobre. J'attrape alors ma flasque et la jette vers Gabriel. Il l'attrape sans problème. J'aspire une autre bouffée.
"Bois ça mon pote, tu vas voir ça fait des merveilles. Voir des miracles. Ça dépends de ton degré d'alcoolisme."
J'éclate de rire. Les potes, j'suis tellement loin.