J'en ai plein le dos. À tel point, vous ne pouvez même pas imaginer les potes. Ça doit bien faire 8h que je bosse sur mon article, enchaînant paquets de clopes sur paquet de clopes. Honnêtement, deux paquets en une journée, sachant qu'un paquet contient 19 cigarettes… Ça nous fait un joli total de… 38 cigarettes en une journée. Merde. Même pour moi c'est beaucoup. Seulement si je fume pas pendant que je bosse, je fous rien, alors mieux fumer comme un salaud plutôt que de ne pas bosser du tout. Putain j'en ai marre de taper. Je vous jure j'ai les doigts en sang à force. Je descends le fond de mon verre de whisky, le premier de la journée s'il-vous-plait, tandis que je rédige les dernières lignes de mon article. Je pousse un soupir de soulagement au moment où je pose le dernier point. ENFIN ! Oh putain, Dieu merci je l'ai fait ! Oh putain faut vite que je sauvegarde cette saloperie avant de perdre ce dur labeur. Un petit commande S plus tard, je me laisse tomber contre mon siège, soulagé. J'ai cru que j'allais jamais y arriver… Dire que je dois cet article depuis un bon mois… Eh bah putain. Bon faut que je l'envoi à mon patron, sinon il va encore gueuler. Je lui fais un petit mail, lui déclarant au passage mon amour envers sa douce personne, et envoie le tout. Je ne peux m'empêcher de sourire en recevant l'accusé de réception. J'imagine déjà sa gueule quand il va lire ça… Je suis sûr qu'il va me répondre un… Ah bah tiens qu'est-ce que je disais… J'éclate de rire en lisant sa réponse. J'étais sûr que sa femme allait lire ça par-dessus son épaule. "Va te faire joyeusement enculer, Andréas", le tout signé par un paraphe d'amour de mon patron de rêve. Ce type me vends du rêve. J'écrase mon mégot dans mon cendrier, avant d'aller prendre une bonne douche.

Bon ce serait con de rester chez moi, autant fêter la fin de rédaction de mon article ! Champagne ? Non ? Dommage… Je pourrais aller boire au bar me direz-vous, ouais seulement j'ai pas envie d'être seul ce soir… Et j'ai envie de m'éclater. Mais pas un peu. Non. VRAIMENT. Genre grosse murge avec des clopes et pourquoi pas un petit extra qui ferais pas de mal. Je fais un rapide tour de mes poches à tabac… Ok c'est la loose j'ai plus rien. Mais alors plus rien. Ok. Calme. C'est pas comme si tu savais pas chez qui passer pour ça. Je chope ma veste en cuir, mon briquet et mes clés avant de quitter mon appartement de façon un peu précipité.

Depuis que je suis dans ce bled, je dois avouer que j'ai repris pas mal de mauvaises habitudes. Bon boire j'ai jamais vraiment ralentis ma consommation, mais la clope, wow. Je fume de plus en plus, à tel point que je me demande si ça ne vas pas me faire crever avant l'alcool, c'est pour vous dire. Mais si je pensais replonger là-dedans… Carrément pas. J'avais arrêté ses conneries à la fin de mes études et je m'étais promis que je recommencerais jamais… Quel con j'étais. Faut pas se leurrer, tenir des promesses c'est pas mon truc, surtout quand ça me concerne. Enfin j'étais pas non plus retombé là-dedans tout seul… Kheelan m'a un peu aidé… Un peu seulement. Il m'a proposé, j'ai pas pu refuser… Et voilà où nous en sommes. Et puis merde. Vous devriez le voir le salaud, il est loin d'être dégueulasse au contraire. Si ce mec dors dans mon lit, je dors pas dans la baignoire. Y'a pas photo. Je finis alors par arriver chez Kheelan. Je toque à sa porte, seulement pas de réponse. Génial, à tout les coups il est pas là. Merde. Je m'assieds sur les marches de son escalier, l'attendant en fumant une clope. Il finit alors par se pointer, m'accueillant d'une boutade. Sans un mot il me fait entrer dans sa cabane, oui vous m'avez bien entendu… Cabane. Ouais je sais moi aussi j'ai eu un peu de mal au début… Et puis j'ai finis par m'y habituer. Je lui adresse un sourire avant de lui répondre :

"Disons que j'ai envie de m'amuser ce soir et que quitte à le faire, autant s'éclater jusqu'au bout… Toi, moi, de l'alcool, des clopes. Partant ?"

Alors que je lui dis cela, je sors mes clopes et en allume une, sans le quitter des yeux. Je lui adresse un léger clin d'oeil tandis que je tire doucement sur ma cigarette.


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Tout ça pour moi ? Eh bien mon pote tu sais me recevoir. J'entre, comme si j'étais chez moi et m'installe sur un coin de son canapé, sans cesser de fumer. De toute façon je sais que ça ne le gêne pas, vu qu'il fait de même. Je le vois disparaître un instant. Je pousse un soupir, la vache il fait chaud chez lui. Je me débarrasse rapidement de ma veste en cuir, la déposant à côté de moi. Je tire des poches intérieurs mon paquet de cigarettes, mon briquet et mon éternelle flasque de whisky. Il réapparaît alors, les bras chargés : des clopes, deux bouteilles de whisky et quelque chose d'un peu plus puissant. Je laisse un sourire se dessiner sur mes lèvres. Mon pote tu me connais bien, presque trop bien je dirais même. Je tique lorsqu'il me demande si ça me gêne qu'il se déshabille. Je vous jure, j'en manque de laisser tomber ma clope. Je reprends mes esprits. Je prends tire sur ma clope avant de lui dire :

"Écoute, t'es chez toi mon pote, alors tu fais bien ce que tu veux… Et puis c'est vrai qu'il fait putain de chaud chez toi, va falloir que t'investisse dans un ventilateur…"

Enfin je dis ça, mais je ne vais pas me plaindre non plus, c'est pas comme si il était désagréable à regarder. Loin de là. J'arque un sourcil, le regardant avec plaisir se déshabiller. J'attrape une bouteille de whisky et commence à l'ouvrir tandis qu'il retire d'un mouvement gracieux son T-shirt. Je bois une gorgée à même la bouteille. Il retire son jean. Je t'en pris mon pote, continue, te gêne pas pour moi. Même si je me doute que tu ne fais pas ça uniquement parce que tu as soi-disant trop chaud… J'y crois pas trop. Je pense qu'il essaye de me faire comprendre que bon… j'suis à son goût. Et pour être honnête, il est carrément dans mes standards. Je tire une fois de plus sur ma clope, faisant des ronds de fumée. Une fois déshabillé, je le regarde, quelque peu… oh je ne sais pas. Disons que je suis peut-être encore un peu trop sobre pour trouver ça complètement normal. Va falloir arranger ça. Je m'enfile une autre gorgée de whisky, sans le quitter des yeux. Faut pas qu'il commence à jouer à ça avec moi, ou alors ça risque de mal tourner. Enfin quand je dis mal… vous voyez ce que je sous-entends par là. Je passe ma langue sur mes lèvres. Si vous saviez ce qui me passe par la tête actuellement… Je mords la lèvre inférieur. Je vais vous avouer un truc, je rêve de passer ma langue sur sa peau, juste histoire d'en connaître la saveur. Je crève d'envie de l'embrasser, de le mordre, et de faire des choses bien plus sales. Mais je sais très bien que tout ceci n'est qu'un fantasme, alors autant ne pas se faire mal. Même si bon sang… Je me mords presque la lèvre inférieur jusqu'au sang. Il ne se passera rien, mais bordel, je dirais pas non. Mais mieux vaut garder ça pour moi. Je bois une autre gorgée. Je pose la bouteille sur la table en face de moi, avant de recommencer à fumer. Je laisse mes yeux glisser sur son corps entièrement nu devant moi, détaillant avec attention chaque parcelle de peau nue. J'arque un sourcil. J'adorais lécher quelque chose sur sa peau, n'importe quoi : alcool, soda… N'importe quoi. Je commence alors à déboutonner ma chemise, ouvrant tout d'abord le col avec une lenteur calculé. Puis doucement j'ouvre un bouton, puis deux, révélant ma gorge et mon torse. Je n'ouvre pas plus, décidant que si il voulait en voir plus, il allait devoir venir finir le travail par lui-même. Tandis que je garde mon regard ancré dans le sien, je lui dit d'une voix charmeuse :

"Bon mon pote, et si on cessait de faire semblant de jouer et qu'on passait aux choses sérieuses ?"

Est-ce que ma phrase est pensée à double-sens ? Complètement.


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Je le vois descendre son son verre cul-sec. J'arque un sourcil, impressionnant mon pote t'as une sacrée descente à ce que je vois. Pas mal. Visiblement lui aussi à envie de se mettre mal, et ce le plus rapidement possible. Je sens que je ne vais pas regretter cette soirée. De mon côté je prends une autre gorgée de 'sky, je remarque alors les quelques perles ambrée qui coulent paresseusement le long de sa gorge, pour descendre lentement le long de son torse. Je passe ma langue sur mes lèvres. Je n'ai qu'une envie, me jeter sur lui, le maîtriser et lécher sa peau. Ensuite je verse de l'alcool sur le reste de son corps et je le dévore, mordant sa peau, passant mes mains absolument partout pour finir par le prendre dégoulinant d'alcool sur son propre lit. Putain faut que je me calme. Wow. J'ai déjà ce genre de pensée alors que je suis encore sobre. Eh bah putain, j'ai pas envie de voir ce que cela va être quand je serais ivre mort. Je tire une dernière fois sur ma clope avant de l'écraser dans le cendrier. J'en allume une nouvelle juste derrière, inspirant rapidement une ou deux bouffées avant d'expirer du bout des lèvres la fumée. Je manque de lui sauter dessus au moment où il lèche ses lèvres de façon provocatrice, tout en me disant que quitte à jouer autant qu'on le fasse à fond. Je le regarde alors s'approcher de moi, viens donc par là mon pote, je vais te montrer ce que ça coûte de me provoquer. Lentement il se saisit de la cigarette enter mes lèvres et viens la mettre entre les siennes. Ses mains commencent alors à jouer avec les boutons de ma chemise, les défaisants un à un. Je le regarde faire, un sourire charmeur sur les lèvres. Vas-y mon pote, t'es bien parti… Une fois ma chemise grande ouverte, Kheelan laisse ses mains traîner sur mon torse, caressant ma peau très lentement. Mon coeur accélère quelque peu, le contact de ses mains sur ma peau me donne des frissons. J'ai envie de passer mes mains dans son dos, de l'embrasser sauvagement et de…. Oh vous connaissez la suite. Je pousse un profond soupir, laissant ses mains glisser sur ma poitrine. Il veut prendre son temps en jouant avec moi ? Pas de soucis j'ai toute la nuit devant moi mon pote. Pour cette nuit je suis tout à toi. Je mords la lèvre inférieur. Tandis que je récupère ma clope au coin de ses lèvres, je lui dis d'une voix chaude :

"Tu devrais savoir que je ne joue que pour gagner… Surtout si la récompense, c'est toi."

Je reprends ma cigarette, tirant une fois dessus, je laisse la fumée s'échapper de mes lèvres, et là une petite idée me passe par la tête. On va rééquilibrer le jeu. Je tire longuement sur ma clope, aspirant la fumée. Je passe alors une main dans sa nuque, l'attirant doucement jusqu'à moi. Je retiens mon souffle, gardant la fumée dans ma bouche. Je l'embrasse alors, glissant ma langue entre ses lèvres, alors qu'il me rends mon baiser, nous échangeons salive et fumée, dans un élan passionné. Ma prise autour de sa nuque se ressert, tandis que je le rapproche de moi. J'ai envie de son corps contre le mien, que nous ne fassions plus qu'un, le temps d'une nuit agitée. À bout de souffle, je finis par rompre notre baiser, expirant au passage un peu de fumée. La vache, va falloir qu'on refasse ça, mais avec quelque chose d'un peu plus puissant. Je capte alors du regard une goutte de whisky coulant le long de sa clavicule droite. Je me penche alors vers lui et récupère cette dernière d'un rapide coup de langue. Je fais ça rapidement ne traînant pas plus que nécessaire. Je le regarde alors, un sourire sur les lèvres.

"Pardon mais tu en avais un peu là et tu me connais, je ne supporte pas gâcher du whisky…"

Mais oui bien sûr… Comme si c'était la seule raison de mon geste, c'est pas comme si en plus j'appréciais lécher le whisky sur la peau de beaux garçons… Non. C'est pas du tout mon genre.


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J'arque un sourcil en entendant sa réaction… Plus bas ? Eh bien écoute, faut voir ça dépends de ce que je peux avoir par la suite… Mais ne pressons pas les choses mon grand, nous avons toute la soirée pour ça… Il ne me laisse pas le temps d'en placer une qu'il se jette sur moi et m'embrasse de nouveau. Son baiser se fait plus sauvage et tandis que nos deux langues entament une danse langoureuse, Khee ouvre d'un geste sec ma chemise, arrachant au passage quelques boutons. Ce derniers tombent au sol dans un concert de bruits étouffés tandis que la fée s'attaque fébrilement à mon pantalon. Je laisse un rire m'échapper lorsqu'il parle de rendre la situation équitable… Mais bien sûr mon pote…

"Je n'attends plus que toi… Et j'espère bien que ce n'est pas tout ce que tu as, sinon je risque d'être déçu…"

Je sais pertinemment qu'il a bien plus à m'offrir… Oh que oui. Mais que voulez-vous, je suis du genre provocateur comme garçon… C'est plus fort que moi, je ne peux pas m'en empêcher. Je regarde Khee attraper une bouteille de whisky tandis qu'il tire doucement sur sa cigarette. Sans me prévenir il me renverse le contenue de celle-ci sur le corps. En moins de temps qu'il en faut pour le dire je me retrouve couvert d'alcool… Oh. Il me connait trop bien surtout si il. Oh oui… Avec une lenteur presque frustrante le jeune homme lèche ma peau ruisselante de whisky. Doucement il commence par me lécher le torse, suivant la course des gouttes d'alcool sur ma peau, je laisse échapper un soupire de plaisir lorsque je sens sa langue passer sur mes tétons. Je réprime un léger frisson. Eh merde. Il me connait trop bien le salaud. Lentement il remonte passant sa langue sur mes épaules pour finir dans mon cou. Je ferme les yeux et bascule la tête en arrière, me laissant faire. Putain je fais des efforts monstrueux pour ne pas lui sauter dessus et le prendre là, encore ruisselant de whisky. Je me mords la lèvre inférieur, c'est alors que Khee entremêle d'un geste gracieux et élégant nos jambes, se rapprochant au passage de moi. Nos deux corps sont désormais collés l'un contre l'autre. Je glisse mes mains sur ses cuisses, les remontant lentement pour venir les poser dans le bas de ses reins. C'est alors qu'il retrouve le chemin de mes lèvres partageant de nouveau salive et fumée au travers d'un baiser bien plus fougueux que le précédent. Je le serre un peu plus contre moi, mes mains se trouvant désormais sur ses fesses. Khee finis par mettre fin à notre baiser. Putain ce que je peux aimer ça. Je plonge un regard fiévreux dans les sien, ce que je peux avoir envie de lui, c'est incroyable. Doucement j'ondule du bassin pour lui faire part de mon ressentie de la situation. Je l'embrasse rapidement, mordillant au passage sa lèvre inférieure. Je commence alors à déposer de fugaces baisers dans son cou, de temps en temps je mordille tendrement sa peau. Une de mes mains remonte pour venir se glisser derrière sa nuque. J'enroule entre mes doigts quelques mèches de ses cheveux. Je me laisse emporter et le mords un peu trop fort, lui arrachant au passage un petit cri de douleur. Je reviens vers lui, délaissant son cou avant de chuchoter tout contre ses lèvres :

"Excuse-moi, je ne voulais pas mordre si fort... Je me suis… laissé emporter par la situation…"

Hum oui disons ça comme ça. La vérité, c'est que… Oh et puis merde autant le dire, depuis un certain vampire, les morsures ça me fait rêver. Alors ouais je suis un peu plus violent au lit, mais bon parfois c'est que les autres attendent… Oh faite pas genre, je vous vois tous là, vous aussi vous aimez quand c'est un peu… "rough" alors cessez de me juger. Non mais. Bien je crois qu'il est temps de passer aux choses sérieuses. J'attrape la bouteille presque vide avant de lui adresser un clin d'oeil. À mon tour de boire un coup. Je recommence à l'embrasser tandis que l'air de rien je l'allonge sur le canapé en face de nous. Je me met à califourchon sur lui pressant mon bassin contre le sien, l'immobilisant ainsi. Sans le quitter des yeux je renverse le contenue de la bouteille sur son corps, ne me souciant pas d'en renverser un peu partout. Je laisse alors tomber la bouteille, qui par chance ne se brise pas au sol se contentant de rouler doucement sous le canapé. Je me penche alors déposant un rapide baiser sur ses lèvres avant de commencer à lécher l'alcool ambré sur la peau chaude du jeune homme. Je laisse ma langue glisser de façon sensuelle sur son cou puis sur son torse, j'effleure du bout des lèvres ses tétons, jouant avec eux quelques instants avant de recommencer à suivre le parcours du liquide sur son corps. Doucement je descends, léchant le whisky sur son ventre, je mordille avec délicatesse la peau tendre sous son nombril avant de m'arrêter à son boxer. J'attrape l'élastique entre mes dents avant de le relâcher. Je me rassieds alors sur lui, donnant au passage un mouvement de bassin tendancieux. J'attrape alors la clope qui continue de se consumer dans le cendrier sur la table basse. Je tire dessus, sans le quitter du regard. J'expire doucement la fumée. Je sais que t'as envie que je continue mon pote et tu sais comment je fonctionne. Je prends une autre bouffée avant de lui faire un autre baiser de fumée, ondulant lentement des hanches tandis qu'une de mes mains glisse dans son cou. Et la soirée ne fait que commencer...


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Je sais que tu veux exactement la même chose que moi. Tu voudrais me prendre sauvagement, me faire hurler ton nom, étreindre mon corps recouvert d'alcool, dévorer chaque parcelle de sa peau nue. Assis sur lui, je dévore des yeux son corps, rêvant de le prendre là maintenant sur ce canapé. Consentant ou pas. Suis-je faible ? Non au contraire, je fais des efforts monstrueux pour garder mon calme, seulement le voir et le sentir tout contre moi, presque à ma merci, fais couler en moi un désir qui se répand dans mes veines, tel un poison vicieux qui réchauffe mon sang et provoque une douleur lancinante au creux des reins. Comme si une lame chauffé à blanc venait remuer votre chair, infiltrant dans vos veines une chaleur qui s'empare de votre corps, vous laissant fiévreux et pourtant frissonnant. Alors oui je ne demanderais qu'une chose, assouvir mes pulsions. Je pose sur lui un regard affamé tandis que je l'observe fumer, rêvant de recommencer à embrasser ses lèvres fines, la jeune fée attrape alors un verre et recommence à boire. C'est comme si c'était du whisky brûlant qui courait dans mes veines, embrassant mon être imbibé. C'est alors qu'il me propose un espèce de jeu à boire :

" Et si on rendait la chose encore plus intéressante ? Ca te tente une partie d'actions et vérités, avec gages inclus ? Le premier qui perd doit boire deux verres cul-sec. Et si jamais l'un de nous triche, la punition est libre de choix. Si tu gagnes, tu auras le droit à un strip-tease gratuit et à la moitié de mes plants de joints. "

J'arque un sourcil tandis qu'un sourire étire doucement mes lèvres, un jeu à boire avec moi ? Mon grand déshabille toi tout de suite, ça iras plus vite, il est impossible que je perde. J'en ai tellement fait que je suis le champion pour ce genre de truc, alors prépare toi à perdre.

"Tu sais quoi ça peut être marrant, seulement si c'est moi qui perds, qu'est-ce que je te donne ?"

J'écoute sa réponse, acquiesçant, ça me semble correct, surtout vu ce que lui m'offre si je gagne, je hoche la tête pour lui faire comprendre que je suis partant. J'attrape une bouteille de whisky, me serre un verre et l'avale cul-sec. J'allume ensuite une nouvelle Lucky, tirant longuement dessus avant d'expirer lentement la fumée. D'un geste volontairement provocateur et sensuel, je me mords la lèvre inférieure, ne décrochant pas mon regard du sien. Je me sers un autre verre que je sirote lentement ce coup-ci. Je reprends, usant de mon timbre de voix le plus chaud :

"Alors je commence, action ou vérité ?"

J'ajoute au tout un clin d'oeil et recommence à boire, le regardant par-dessus mon verre. Je le défie de prendre action, essaye seulement d'être téméraire et tu vas te retrouver à lécher du whisky sur ma peau, laissant ta langue glisser le long de mon torse, pour venir cueillir le verre qui se trouvera en équilibre à la lisière entre ma peau et mon caleçon. Est-ce que j'ai des idées bien précises ? Oh et encore je ne vous ai même pas évoqué le quart de mes fantasmes. Et mieux vaut pour vos oreilles chastes que je ne dise rien.


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