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 My Soul To Take § Andréas

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Ezeckiel Collins

Ezeckiel Collins
♦ EN VILLE DEPUIS LE : 22/02/2014
♦ LETTRES ENVOYEES : 77
♦ PUISSANCE : 286
♦ CELEBRITE : Paul Wesley
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♦ EMPLOI/ETUDES : Études en Médecine

♦ DONS : Feu puissant, piège de glace, charme d'amour et charme de soif


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MessageSujet: My Soul To Take § Andréas   My Soul To Take § Andréas EmptyVen 28 Fév - 6:17


My Soul to Take

Now I lay me down to sleep,I pray the lord my soul to keep...
and if I die before I wake, I pray the lord my soul to take....


§ Salem, 1692 §

Tout autour, on a prit soin d'étaler divers combustibles. Du foin. Du bois. Et des cadavres de quelque chose qu'il ne peut pas définir. Mais l'homme se moque bien de ces détails, si insignifiants alors qu'il s'apprête à mourir au bûcher. Le prochain cadavre qui tombera, c'est le sien transformé en cendres. La question est... pourquoi est-il condamné à mourir, si jeune ? Si... innocent ? Difficile à dire, en réalité. Il est à la fois innocent et coupable. Si on le blâme de sorcellerie, alors oui, il est coupable. Si on le blâme d'être vil, alors oui, il est innocent. Mourir ne l'effraie pas mais il est si furieux. Furieux parce que tout ceci est injuste. Ses deux enfants et sa femme vont trouver la mort aussi, accusés d'être complices. C'est faux, terriblement faux. Mais il est trop tard, déjà ils sont tous ligotés, vivant leur dernier moment, attendant l'instant où les flammes ardentes viendront leur lécher la chair, leur brûler les entrailles et les condamner à l'enfer éternel. Non, mourir ne l'effraie pas. Ce qui l'effraie, c'est d'assister à l'agonie de ceux qu'il chéri. Ils sont tous là, à ses côtés. Ses deux enfants n'ont pas encore atteint leur dixième anniversaire et sa femme... il a tant de mal à observer la douleur qui l'assaille en cet instant, moment où elle comprend enfin que sa progéniture affrontera la mort en souffrant le martyre. Pour un père et une mère, cette mort est la plus atroce qui soit. Des larmes roulent sur leurs pommettes... l'homme contracte ses mâchoires, cette vision pénible lui vrillant le cœur.

« Relâchez ma femme et mes enfants, ils sont innocents ! Je suis le seul coupable ! »
- Quentin Lenoir, vous êtes accusé de sorcellerie. Votre famille a été corrompue par le démon qui vous hante. Votre sentence à tous : La Mort par le feu. Quelles sont vos dernières paroles, misérable suppôt du diable ?

Jamais il ne feront preuve de clémence, il le sait bien. Le bourreau s'empare de sa torche alors que le petit peuple assemblé autour des bûchers, observe, jugeant sans comprendre, jugeant sans connaître. Ils assisteront à ce spectacle macabre sans même esquisser le moindre geste pour remédier à l'inévitable. Parmi ces visages froids, il peut capter ceux de ses voisins, de ses amis les plus chers... que le diable les emporte tous !

« Vous êtes tous aveuglés par vos préjugés ! Allez brûler en enfer, monstres ! Je vous maudit TOUS ! Un jour, je reviendrai ! Un jour, vos familles ainsi que leur descendance, seront condamnés ! Je leur arracherai leur âme ! Jamais ils ne pourront atteindre la lumière divine ! C'est lorsque le dernier descendant tombera que je serai enfin apaisé ! QU'IL EN SOIT AINSI ! »

De cris outrés et effrayés de l'assemblée s'élèvent tandis que, horrifié par de telles paroles, le bourreau s'empresse de mettre le feu aux bûchers. Le bois craque, les flammes prennent de l'ampleur, les enfants hurlent. Mais avant que les flammes n'atteignent définitivement Quentin, celui-ci hurle une dernière fois.

« Souvenez-vous de moi ! Un jour, tous me nommeront : Le voleur d'âmes ! Soyez maudits, SOYEZ MAUDITS »

Le silence tombe rapidement sur la plaine. Le feu dévore les corps, ne laissant que cendres et parfum de mort. Choqués par un tel évènement, le petit peuple de Salem commence à se disperser. Seule une jeune femme reste à proximité de la scène, se laissant tomber à genoux, tout près des corps immolés. Elle prie leurs âmes de rejoindre le paradis. Lorsqu'elle ouvre les paupières, son regard s'accroche à ce mystérieux grimoire qui repose dans la cendre. Le grimoire de Quentin Lenoir.

Lorsqu'elle s'empare de celui-ci pour le mettre dans sa besace, elle ne laisse plus aucun doute planer : La malédiction du Voleur d'Âmes prendra vie... et sa vengeance s’abattra sur toutes les familles ayant assisté à sa condamnation, sans tenter de le sauver... leurs enfants ... et les enfants de leurs enfants... et ainsi de suite... jusqu'à ce que leurs âmes brûlent en enfer.

§ La continuité...§

Au fil des siècles, le grimoire de Quentin a voyagé à travers l'Amérique, a été manipulé par des hommes et des femmes. Certaines légendes racontent que le grimoire est imprégné de l'essence vengeresse de Quentin et que celui-ci possède une forme d'intelligence. Tous ces siècles, ce bouquin est parvenu à mystérieusement se transporter et à trouver ceux qu'il cherchait. On prétend aussi qu'il exerce une emprise néfaste sur les humains, propageant la malchance comme la peste à qui voudrait s'emparer du livre. Après tout, Quentin a été condamné par l'espèce humaine... Certaines familles se sont volatilisées sans laisser de trace, quant à d'autres, on raconte que plusieurs se sont fait arracher l'âme pour ensuite se massacrer entre-eux : sans âme, on éprouve plus rien, c'est le vide abyssal. Aujourd'hui, il ne reste qu'une seule famille encore indemne et qui jusqu'à maintenant, a été bénie par la chance... la famille Jefferson.


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Humain


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Andréas C. Jefferson

Andréas C. Jefferson
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MessageSujet: Re: My Soul To Take § Andréas   My Soul To Take § Andréas EmptyVen 28 Fév - 17:53



❝ My Soul To Take ❞
N'entends-tu pas ce soir chanter le chant des morts ?


Bien que la nuit se soit pas trop avancée, les rues de la ville sont complètement vides. Pas un chat, rien. Un silence de mort plane sur le quartier tandis que l'échos de mes pas vient briser la tranquillité de la nuit. Je remonte le col de ma veste sur mes joues dans l'espoir de me protéger de la morsure du froid qui attaque ma peau. Il est temps que je m'achète des fringues, celle que j'ai prise ne sont vraiment pas adaptées au climats de ce bled. Je trouve étrange que la ville soit aussi vide un soir de semaine, enfin peut-être qu'il n'y a que moi qui trouve ça bizarre, mais que voulez-vous j'ai l'habitude de la vie nocturne de Londres. Là-bas peu importe le jour, y'a toujours de l'activité la nuit. Comme dans toutes les grandes villes de ce monde me direz-vous. Oui, mais pour moi ce n'est pas pareil, sûrement parce que c'est ma ville natal. Je traverse le parc désert, me dirigeant vers le quartier des sorciers, quelque peu mal à l'aise. Je ne saurais pas dire pourquoi, mais c'est instinctif, je le sens. Quelque chose ne vas pas, je ne sais pas quoi mais c'est juste que je le sens pas. Et mon instinct se trompe rarement. Sur mes gardes je traverse le parc, guettant le moindre bruit ou mouvement suspect, seulement rien ne se passe. Quel idiot je fais, sérieux… C'est alors que quelque chose attire mon attention. J'aperçois au loin, sur un banc, une forme rectangulaire. Sûrement un livre… D'habitude j'aurais passé mon chemin sans demander mon reste, mais là quelque chose me dit d'aller y jeter un coup d'oeil. Lorsque j'arrive au niveau du banc je m'arrête et saisis le livre. Sérieux ce truc semble antique, la couverture en cuir est usé et noircit par le temps, la reliure émet un crissement lorsque j'ouvre le livre et les pages jaunis semblent avoir été brûlés sur les bords. Je vous raconte pas l'épave… J'inspecte rapidement le livre, bizarre aucun titre et il n'y a même pas le nom de l'auteur… Et franchement vu la dégaine de ce truc je doute que ce soit un journal intime… En plus une partie des pages sont en latin, ce truc relève plus du dictionnaire ou de l'encyclopédie. Peut-être appartient-il à la bibliothèque ? J'irais leur rapporter demain. Mais quelque chose me chiffonne, pourquoi laisser un truc comme ça sur un banc ? Ce n'est pas vraiment le genre de livre qu'on emprunte pour aller le lire dans un parc, c'est plutôt le genre qu'on vient consulter à la bibliothèque en vue de préparer un examen… Intrigué je m'assois quelques instants le temps de parcourir avec plus de minutie le livre. Je saute la moitié des pages, je dois avouer que le latin n'est pas vraiment mon fort, je connais les bases c'est tout. Faut pas trop m'en demander non plus. Une sensation étrange s'empare alors de moi, un vertige, quelque chose me chuchote un ordre. Puis plus rien. Je regarde la page sur laquelle je suis arrêté. Une formule, en anglais cette fois ci, est inscrite au milieu de nombreuses enluminures. On dirait une espèce d'incantation, de formule… Je ne sais pas trop. La phrase tourne en boucle dans ma tête. On dirait plus une menace ou mieux une promesse de vengeance. Je n'arrive pas à quitter la phrase des yeux, comme si elle m'envoûtait, comme si je me devais de la prononcer à voix haute. J'ai l'impression que l'on me pousse à le faire, mon instinct me hurle de ne pas le faire mais c'est plus fort que moi, je ne peux pas m'en empêcher. Je prononce alors dans un murmure la formule.

Rien. Puis subitement je vois que de la reliure du livre quelque chose se met à goutter, quelque chose de noir. Un liquide épais et noir comme de l'encre coule doucement de la reliure, surpris je lâche le livre. Ce dernier heurte le sol tandis que l'encre noir se répand de plus en plus vite sur le sol. Je devrais me mettre à courir mais je suis cloué sur place, incapable de bouger je regarde la tâche noir grandir. J'entends alors des craquements sinistres se faire entendre, comme des os que l'on brise. Des grognements inhumains résonnent aussi ainsi que des claquements de mâchoire. Mais qu'est-ce que c'est ce bordel ?! Putain comme si les monstres ne suffisaient pas voilà que… je ne sais trop quoi se produit là, devant mes yeux. Il est vraiment temps que j'apprenne à fermer ma gueule. De l'épaisse flaque noir sort alors un loup, un immense loup noir. Ses grands yeux rouges me regardent, le bruit des os qui cassent se fait de plus en plus fort. Mon coeur saute un battement. Le monstre semble être fait de fumée comme en témoigne les volutes qu'il produit, pourtant de sa gueule coule un épais liquide noir. Ses yeux me transperce tandis qu'il prononce mon nom.

"Jefferson…"

Je manque de m'étouffer, comment le connait-il ? Je fais un pas en arrière, il faut vraiment que je me tire d'ici. Le loup claque des dents, en signe de défi puis pousse un grondement sourd. Ok visiblement il m'en veut. Je crois qu'il est temps pour moi de me tirer vite fait bien fait. Je recule un peu plus, le monstre me bondit alors dessus. Avant que je n'ai eu le temps d'esquisser le moindre geste je me retrouve à terre, cloué par le loup qui tente de refermer ses dents acérées sur ma gorge. Heureusement pour moi j'arrive à le stopper juste à temps. Le loup fait claquer ses mâchoires à plusieurs reprises, m'aspergeant au passage de bave noirâtre. Ses griffes déchirent sans aucun problème ma chemise, me blessant au passage. Je dois me dépêcher de le virer de là, sinon je vais y passer dans les cinq prochaines minutes. Je le repousse d'un coup de genoux, je me relève rapidement et commence à courir. J'entends alors le loup hurler. Un son strident qui me glace le sang. Vous vous dîtes que ça pourrait être pire ? Attendez de voir la suite. D'autres hurlements lui réponde. Tandis que je cours à en perdre haleine, j'entends la course effrénée d'une meute qui me poursuit. Je regarde rapidement derrière moi, merde ils sont bien une dizaine les salauds. Tel une vague déchaînée, les loups me suivent, hurlants et grognants. Qu'est-ce que j'ai pu faire pour mériter ça ?! Putain mais qu'est-ce qui m'a pris de lire cette formule à la con ?! J'entends alors au milieu du concert de hurlements, une voix d'outre-tombe me dire :

"Tu ne nous échapperas pas, Jefferson !"

Des murmures me parviennent, comme si l'on me soufflait à l'oreille. Traître. Lâche. Je ne comprends pas. Pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fais ?! Je ne dis pas être quelqu'un d'exemplaire mais je ne pense pas mériter ça. Bordel. Il me faut un sortie de secours. Je ne peux décemment pas courir ainsi pendant des heures. Il va falloir que je trouve un refuge, le temps de trouver un moyen de me débarrasser d'eux. J'entends alors le bruit du tissu que l'on déchire puis je ressens une violente douleur dans le dos. Je pousse un hurlement de douleur, je trébuche mais ne m'autorise pas à tomber, faut que je continue de courir sinon je suis mort. Déjà que visiblement il arrive sans trop de mal à me rattraper. Mieux que j'essaye de garder le peu d'avance que j'ai sur eux, sinon la prochaine fois ils ne se contenteront pas d'une griffure dans le dos. Je vois alors au loin de la lumière, dieu merci la civilisation me tends les bras ! Je cours vers la première porte que je vois et sans demander l'avis au propriétaire des lieux, je l'ouvre d'un coup d'épaule et m'engouffre dans la maison. Je referme violemment la porte, espérant que les monstres resteraient dehors. Je les entends hurler et griffer contre la porte. Heureusement la porte semble assez solide pour les retenir. Je verrouille la porte et recule. J'espère que ça va les retenir. Je pousse un soupir avant de recommencer à paniquer lorsque j'entends des pas s'approcher de moi. Un jeune homme fait alors son apparition. Avant qu'il n'ai le temps de prononcer le moindre mot, je lui dit :

"Je sais que je ne suis pas le bienvenue et que vous ne me connaissez pas, mais j'ai besoin de votre aide. Je sais que ça semble dingue mais j'ai une meute de loups à mes trousses et j'ai besoin d'un abri."

J'espère qu'il ne va pas me foutre dehors, sinon je suis mort. J'espère qu'il va voir à quel point je suis aux abois.



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MessageSujet: Re: My Soul To Take § Andréas   My Soul To Take § Andréas EmptyVen 7 Mar - 5:50


My Soul to Take

Now I lay me down to sleep,I pray the lord my soul to keep...
and if I die before I wake, I pray the lord my soul to take....


Le front plissé, le regard suspicieux, il prit un certain temps avant de réagir. Oui, non... enfin... ce type de phénomène était plutôt particulier. C'était bien la première fois qu'il assistait à la démonstration d'un... spectre ? D'un fantôme ? D'un défunt errant ? L'agent immobilier lui avait révélé avant l'achat que cette demeure était hantée, mais jamais il n'y avait vraiment cru... jusqu'à ce soir, visiblement. Voilà quelques minutes, il était confortablement attablé à la salle à manger, un café chaud déposé près de ses cahiers de notes et il révisait tranquillement. Et d'un coup, sa tasse avait glissée lentement sur la surface de la table, passant sous son regard perplexe puis avait fait le trajet de cette façon jusqu'à l'autre extrémité. Sans qu'il ne la touche. Hébété et sceptique malgré l'évidence, il avait replacé sa tasse où elle était initialement et seulement après quelques secondes, celle-ci se remit à glisser de gauche... à droite. Seulement afin d'en avoir la certitude, il s'était levé lentement et s'était incliné afin de vérifier si la table était bien à niveau. Bon, la maison était vieille et méritait de bonnes retouches, mais le sol semblait stable et bien à niveau, la table aussi par ailleurs... Passablement stupéfait et incertain d'y croire, il resta debout et immobile devant la table le long de quelques minutes, dévisageant la tasse d'un œil méfiant. Il s'humecta les lèvres et laissa ses yeux faire un tour d'horizon, ayant subitement l'impression d'être horriblement seul dans cette vaste maison, trop silencieuse. Un frisson lui parcouru l'échine et il osa prononcer quelques paroles, destinées à ce fantôme ou peu importe...

« Il y a quelqu'un ?.... c'est vous qui avez fait bouger la tasse ? »

Pourquoi avait-il l'impression d'avoir l'air d'un parfait imbécile en ce moment ? Oh, peut-être parce qu'il tentait de causer à un revenant, invisible qui plus est ? Il espérait peut-être qu'il lui réponde ? Inconfortable et se sentant ridicule au possible, il émit un rire un peu nerveux. Sans tarder, il prit sa tasse et jeta le reste de son café dans le lavabo et décida d'aller se doucher plutôt que de rester dans cette pièce, qui devenait un peu trop lugubre à son goût. Vive la paranoïa ! Il ferma rapidement ses bouquins et sortit de la pièce. Il grimpa à l'étage et entreprit de prendre sa douche... Une fois terminé, il ferma les robinets, repoussa le rideau et agrippa la serviette pour se sécher rapidement. C'est une fois face au miroir qu'il sentit à nouveau ce désagréable frisson lui hérisser la peau. La surface de la vitre était nappée de buée, mais au centre, une phrase avait été tracée d'un doigt maladroit. Il était seul et il n'avait pas le souvenir d'avoir entendu quelqu'un entrer dans la salle de bain. Les portes grinçaient dans cette maison, il aurait entendu... À nouveau anxieux, il refit la lecture de la phrase sans en comprendre le sens.

KNOCK KNOCK, WHO'S THERE ?
JEFFERSON AND HIS CURSE

Toc toc, qui est là ? Jefferson et sa malédiction.

« Il faudra faire mieux puisque je ne comprend pas... et malheureusement, je ne suis pas fortiche en devinettes... », dit-il à l'intention de l'écrivain invisible.

Silence. On pouvait entendre une mouche volée à ce stade. Mal à l'aise, il s'empressa de se vêtir et cessa de bouger lorsqu'il cru entendre un grognement. Étais-ce un grognement ou un rugissement ? Tout ce qu'il savait était qu'il n'avait jamais eu de chien. Il n'avait qu'une petite chatte qu'il avait prénommé Mathilda et à ses souvenirs, elle ne grognait pas ! Toutefois, le grognement semblait provenir de l'extérieur de la maisonnée. Dans l'incertitude, il sortit lentement de la salle de bain et bifurqua vers sa chambre pour empoigner sa batte de baseball. Effectivement, il était sorcier, s'il y avait un problème majeur, il n'avait pas besoin d'une batte de baseball, ses dons lui suffiraient largement pour se défendre. Toutefois, il avait l'habitude d'agir comme un humain banal et d'user de ses pouvoirs en dernier recours. En ce moment, il ignorait si seulement il y avait un problème, donc...

Il descendit les escaliers pour atteindre le rez-de-chaussée, dans cette optique de jeter un regard à l'extérieur par le biais de la fenêtre du salon, mais avant qu'il n’eut terminé sa descente complète, la porte d'entrée s'ouvrit à la volée et se referma aussi brutalement, lui laissant sous les yeux le portrait d'un jeune homme au souffle saccadé, l'air paniqué, pressé de verrouiller la porte derrière lui. Lui-même pouvait entendre des sons étranges en provenance de l'extérieur. Des bruits de griffures, des grognements macabres, peu coutumiers pour un chien ou encore un loup.

Il termina rapidement sa descente et s'approcha de l'inconnu, mais avant qu'il ne puisse émettre un son, celui-ci se lança aux explications.

- Je sais que je ne suis pas le bienvenue et que vous ne me connaissez pas, mais j'ai besoin de votre aide. Je sais que ça semble dingue mais j'ai une meute de loups à mes trousses et j'ai besoin d'un abri.

Ezeckiel resta silencieux le temps que quelques secondes, le prospectant sans un mot, s'assurant qu'il n'y avait rien à craindre le concernant. Une fois certain, il hocha lentement la tête...

« Tu te trompes... tu es le bienvenu ici... mais ce qui se trouve derrière cette porte ne l'est pas.... »

Sur ces mots, il se dirigea vers le salon et poussa le rideau afin de jeter un œil par la fenêtre. Ce qu'il vit lui fit froncer les sourcils. Jamais il n'avait vu une telle scène auparavant, à l'exception peut-être dans quelques films d'épouvante... une meute de loups, en effet, mais ces loups n'avaient rien de normaux. Ils étaient tous immobiles devant la maison, un peu comme... des chiens mutants robotisés. Difficile à expliquer, en vérité. De leur fourrure émanaient des volutes noires, ondulantes, similaires à du goudron, mais plus fluides et vaporeuses. De leur gueule, une épaisse écume noire dégoulinait effroyablement et leurs yeux... avaient un aspect très sinistre, tirant sur le noir et l'écarlate sanglant.

« Le retour en force de Cujo... il a même amené ses copains avec lui... c'est aimable de sa part... », dit-il, d'un ton un tantinet ironique.

Toujours en les observant, il poursuivit, d'une voix monocorde...

« Dis-moi, j'espère que tu n'es pas nouveau membre d'un club de fana d'horreur... sinon pense à leur dire que leur initiation est un poil trop réaliste et exagérée...»

Il se redressa et tourna son visage vers lui.

« Pour être franc, je n'ai jamais vu ça auparavant. Visiblement, ce ne sont pas des loups-garous... et les vampires, selon mes pauvres connaissances en la matière, n'ont pas la capacité de se muer en bestiole de ce genre... malheureusement, je n'ai jamais rencontré de vampire, donc je ne peux pas confirmer ce point... j'ignore si ces renseignements sont exacts. »

Ses yeux allèrent à nouveau observer à l'extérieur et voyant les prédateurs toujours immobiles, il déposa sa batte de baseball et alla vers le petit bar du salon pour en sortir deux verres.

« Biiiiiiien. Puisque j'ai l'impression que la nuit sera très longue, nous allons prendre un verre ensemble et tu me raconteras ta soirée, de A à Z, en omettant aucun détail. Même si ces détails te semblent futiles. Je veux bien t'apporter mon aide - de toute façon, je crois que je n'ai pas vraiment le choix - alors je crois qu'il soit crucial que je sache de quoi il en retourne... tu prendras quoi ? J'ai du bourbon, du Jack Daniels, de la Vodka, du Jin... j'ai aussi du vin au frigo. Ou de la bière ? »

En vérité, il tentait de le calmer un peu et de relativiser la situation lui-même. Un peu difficile, tout de même. Mais il tentait de conserver son sang froid afin de mieux réfléchir. Pour l'instant les créatures semblaient en mode '' attente glauque '' et il allait saisir cette opportunité afin d'en connaître davantage. Tout en remplissant les verres, il se présenta...

« Tu peux me tutoyer, je n'aime pas le vouvoiement, c'est impersonnel et froid... je suis Ezeckiel, au passage. Sorcier de mon statut ; autant ne pas passer par quatre chemins... toutefois, mon petit doigt me dit que tu ne sembles pas né de la même source que moi... »

Il lui tendit son verre et remarqua par la même occasion la déchirure à son dos.

« Ton dos... as-tu besoin de soins ? J'étudie en médecine alors... tu as de la chance, malgré ta malchance...», dit-il, esquissant un petit sourire en coin.

À bien y songer, l'idée d'étudier en médecine était le choix le plus intelligent qu'il avait fait dans sa vie. Maintenant qu'il était à Moonlight Falls, il lui semblait que ses compétences auraient vraiment leur utilité.


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MessageSujet: Re: My Soul To Take § Andréas   My Soul To Take § Andréas EmptySam 8 Mar - 1:30



❝ My Soul To Take ❞
N'entends-tu pas ce soir chanter le chant des morts ?


Putain j'ai vraiment une veine indécente. Le jeune homme m'offre son hospitalité sans poser plus de question que ça, par contre il se sent obligé d'ajouter que la meute de l'enfer doit rester dehors. Sans déconner mon pote. T'es sûr parce qu'ils sont vraiment débordants d'amour, très démonstratif. Pour preuve t'as qu'à poser les yeux sur mon dos. Enfin je vais la fermer, il accepte qu'un inconnu se pointe comme ça chez lui alors je ne vais pas non plus la ramener. Comme quoi des fois je sais être raisonnable, pour ça suffit juste que je sois en danger de mort. Normal quoi. Il regarde alors par la fenêtre et fais une référence à Cujo. Ouais eh bien j'aimerais bien qu'il suffise d'une batte pour me débarrasser d'eux, mais j'ai comme l'impression que ce serait trop beau. Il me demande alors si je fais partie d'un groupe de fanatique, j'allais lui balancer un truc bien cinglant à la gueule mais le jeune ne me laissa pas le temps d'en placer une. Génial. Il n'a absolument aucune idée de ce que c'est. Enfin au moins c'est pas les loups-garous du coin qui essaye de me faire la peau. Hourra, enfin je crois. Il me propose alors un verre.

"Un verre serait pas de refus, du Jack's se serait divin."

Ouais j'ai clairement besoin d'un verre. Même de la bouteille. Quelle soirée de merde franchement. Alors que l'inconnu me sers un verre, il en profite pour se présenter. Génial un sorcier. J'ai vraiment une chance pas croyable, la première porte que je vois, voilà que c'est chez un sorcier que je tombe. Univers si je m'en sors, je jure que j'arrêterais de me plaindre de toi. J'attrape le verre :

"Merci. Andréas à ton service, journaliste la journée et simple humain la nuit. Rien de palpitant."

Ezeckiel remarque alors la blessure dans mon dos. Il est médecin en plus ? Eh mais sérieux il faut le marier ce gamin, d'ailleurs je pense que la moitié des filles de cette ville doivent se l'arracher. De la chance ? Oh c'est sûr que ce faire courser par une meute tout droit sortie de la gueule de l'enfer c'est vraiment une chance inestimable. T'en as d'autres comme ça mon pote ? J'essaye alors de retirer ma veste mais une douleur aiguë m'en empêche, merde il m'a pas loupé le salaud. Je sens le sang coller à ma peau, coulant doucement le long de mon dos. Je descend le verre cul sec avant de répondre au jeune sorcier :

"Je dirais pas non à ce que tu jettes un rapide coup d'oeil, ça fait un mal de chien et j'ai comme l'impression que ça saigne."

Je passe la main dans mon dos, tenant de voir si le sang est toujours frais ou non. Merde. Je retire ma main et la découvre recouverte de sang encore chaud. Putain de bordel de merde. Sans attendre le jeune homme passe derrière moi et m'enlève d'un geste vif ma veste. Il siffle entre ses dents en voyant les dégâts. Et encore mon pote t'as pas vu le devant. Il part alors chercher sa trousse de secours tandis que j'enlève les restes de ma chemises. Encore une que je vais pouvoir foutre en l'air. Génial. Depuis que je suis ici je ne compte plus le nombre de fringues qui sont irrécupérables. Ezeckiel revient alors avec son matériel d'apprentie chirurgien. Il s'occupe alors de mes blessures, pendant ce temps là il me demande de tout lui raconter. Ce que je fais dans les moindres détails : le livre que je trouve sur un banc, la formule, la meute qui veut ma mort et mon arrivée jusque là.

"Je ne comprend pas, en plus ils semblent m'en vouloir personnellement puisque je ne cesse de les entendre répéter des trucs du style 'Tu vas payer Jefferson', pourtant à part avoir lu la formule je ne vois pas ce que je leurs ai fait…"

Bon ok peut-être je n'aurais pas du prononcer cette formule, mais c'était comme si quelque chose au fond de moi me l'ordonnais. Je n'ai pas pu y résister, c'était plus fort que moi. Et puis merde c'est possible d'en vouloir à mort à quelqu'un juste pour une pauvre phrase ? C'est une genre de malédiction ? Note personnelle : je ne touche plus aux livres abandonnées et j'arrête de lire à voix haute. J'entends alors des murmures, qui progressivement se transforment en grognements. Merde ils sont là.

"T'as entendu ça ?"

J'aperçois alors posé sur une table non loin de nous un objet qui n'y étais il y a quelques secondes. Le livre. Putain.

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