Andréas C. Jefferson ♦ EN VILLE DEPUIS LE : 19/02/2014 ♦ LETTRES ENVOYEES : 840 ♦ PUISSANCE : 4045 ♦ CELEBRITE : Sebastian Stan ♦ CREDITS : Tumblr & I ♦ ORIENTATION : Bisexuel ♦ SITUATION : En couple avec la sublime Amara ♦ LOCALISATION : Moonlight Falls ♦ EMPLOI/ETUDES : Journaliste, baby !
| Sujet: Whisky et Chirurgie ► Andréas & Gabriel Dim 30 Mar - 23:23 | |
| ❝ Je ne suis pas un patient facile... Loin de là ❞Comme quoi un whisky par jour ne tient pas le docteur au loin..."Nan, mais je vous assure, c'est trois fois rien… J'ai pas besoin d'aller à l'hôpital, c'est qu'une petite coupure de rien du tout…."J'en suis à un tel niveau de déni que je ne sais pas si c'est moi ou eux que j'essaye de convaincre. Les deux inconnus du bar me traînent, me tenant chacun par un bras, essayant de passer outre mon baratin. L'air de rien, c'est qu'ils sont entrain de me conduire aux urgences. Et vous me connaissez, j'suis pas trop fan de des hôpitaux. Bon finis les négociations, je passe aux choses sérieuses. Je tente de me débattre, leurs donnant tant bien que mal quelques coups, mais rien n'y fait les salauds refusent de me lâcher. Bon en même temps pour ma défense je suis pas dans la plus grande des formes. Déjà parce que je suis plus beurré qu'un petit Lu, voilà qu'en plus je me paie le luxe d'arborer une magnifique entaille sur l'épaule gauche. Comment j'ai fais mon compte ? Oh la routine les potes, je buvais tranquillement du 'sky dans un bar et alors que je commençais à avoir quelques verres aux compteur voilà qu'un abrutit vient draguer devant moi la meuf que je chauffe depuis le début de la soirée. Alors vous imaginez, mon sang n'a fait qu'un tour. Ni une ni deux voilà que je déclenche une bagarre dans le bar. Normal. À Londres mon quota c'était deux bagarres par semaine, alors je trouve que je me suis plutôt calmé de ce côté là. Bon je vous passe les détails, mais en gros y'en a un qui m'a pris en traître et n'a pas hésité à m'ouvrir au niveau de l'épaule sur une bonne 30 de centimètre à coup de tessons de bouteille. Le salaud. Il aurait au moins pu avoir la décence de me le faire de face. Attaquer un homme soûl dans le dos c'est trop facile. Bref ça explique pourquoi je me trouve sur le chemin de l'hôpital. Mes deux sauveurs me jette presque dans l'entrée, demandant à une infirmière de s'occuper de moi. Alors que celle-ci appelle deux de ses collègues, elle me demande de m'approcher pour remplir une fiche. Je titube avec difficulté jusqu'au comptoir. Je lui adresse un clin d'oeil avant de poser mes yeux sur la fiche. Wow. C'est moi où c'est écrit en elfique cette merde ? J'ai aucune idée de ce que je dois écrire. J'attrape le stylo et le fait tourner entre mes doigts avant de reporter mon attention sur l'infirmière. Honnêtement je suis trop bourré pour vous dire si elle est mignonne ou pas. À un tel niveau d'alcoolémie tout me paraît presque baisable, même si j'en serais physiquement incapable. Je me penche un peu vers elle avant de lui dire : "Eh j'vais vous dire un secret… J'y comprends absolument rien à votre fiche, mais si vous voulez vraiment apprendre à me connaître, on peut toujours aller prendre un verre vous et moi…."Je laisse alors échapper un rire, visiblement elle ça ne la fait pas rire, mais alors pas du tout. D'un ton sec elle me demande de reculer, se plaignant de l'odeur de whisky que je dégage. Deux infirmiers m'attrape alors avec force, m'emmenant contre mon gré aux urgences. Je me débat du mieux que je peux, les griffants et en mordant même un au passage. Ce dernier me décoche un revers de la main, assez puissant pour me calmer. Ok lui il rigole pas. Ils me jettent alors sur un lit me demandant de ne pas bouger. Ils fouillent dans mes poches, me prennent mon porte-feuille, pour soit-disant remplir ma fiche d'entrée. J'essaye de récupérer mes affaires, mais voilà qu'ils m'attachent par le poignet au lit. Sérieux ? Eh mais les gars, suffisait de demander, j'adore me faire attacher moi… Je les vois alors s'éloigner. "Eh mais, revenez les potes ! Vous allez pas me laisser là comme un con tout de même ! Eh faites pas les cons, revenez !"Rien n'y fait. Me voilà seul au milieu d'autre personnes malades. Génial. J'suis coincé entre un gosse qu'à le genou écorché et un femme qui se fait battre par son homme. Tu parle d'une ambiance de dingue. Faut que je me casse d'ici et vite. Mais d'abord… Je fouille dans ma veste en cuir, et finis par dégoter mon briquer et mon paquet de clopes. Bon. Allez. Je tire une fois sur le lien. Rien n'y fait ça tient. Bon. Deuxième tentative. Échec critique. Oh mais attends. J'suis con, il suffit de défaire la boucle. Ok plus facile à dire qu'à faire. Je vois quasiment double. Après quelque minutes, voilà que je trouve enfin libre. Je pousse un cri de victoire. J'attrape alors une clope et l'allume. J'inspire une bouffée de tabac, me sentant un peu comme un patron. J'entends les gens autour de moi se plaindre. "Oh vos gueules, c'est un hôpital, on s'en tape que je fume ou pas. C'est pas comme si ça allait aggraver votre cas."Je me lève alors, non sans tanguer. Une fois mon équilibre retrouvé je commence à déambuler dans le service des urgences, hum c'est vide dis-donc.. Je continue donc ce fumer, sous le regard surpris des autres patients. Je me prends alors les pieds dans le coin d'un lit. Je manque de m'étaler par terre mais heureusement je réussis à me rattraper grâce au mur. Wow. C'est pas passé loin. C'est alors que j'entends des infirmières m'appeler. Je me retourne un sourire charmeur aux lèvres. Et là je déchante. Visiblement elles ne sont pas ravie de me voir entrain de fumer librement dans les couloirs. Je leurs fait un bras d'honneur avant de me mettre à courir. Ni une ni deux j'entends que le service de sécurité est à mes trousses. Merde. MERDE. Andréas t'es vraiment qu'un gros con. Et c'est pour ça que je m'aime. Je cours du mieux que je peux, renversant plantes, lits, chaises roulantes, dans l'espoir de les semer. Je finis par apercevoir la porte. Liberté ! Alors je franchis cette dernière, je sens quelqu'un m'attraper par l'épaule. La mauvaise. Je pousse un hurlement déchirant. "BORDEL DE MERDE ! LÂCHE MOI CONNARD ! TU VOIS PAS QUE JE SOUFFRE TRIPLE CON ?!"Malgré mon langage peu sympathique, le gars se contente de me saisir un peu brusquement et de me raccompagner jusqu'à mon lit. Ok finis de rire. Je veux sortir moi ! Je me débat violemment mais rien n'y fait. Je me retrouve alors, maintenu de force sur le lit par pas moins de quatre infirmiers qui me demandent de me calmer. Me calmer ? C'est une blague j'espère ? "Vous voulez que je me calme ? Mais c'est tout vu ! Laissez-moi sortir ! Je vais bien j'vous l'assure !"Bon. Mis à part le fait que je sois ivre mort et que j'ai une toute, petite petite coupure à l'épaule. Je trouve que je vais bien. Mais pas eux visiblement. Ils m'assurent tous que pour mon bien je devrais me laisser faire. "Mais puisque je vous dis que je vais bien !"
Ils refusent une fois de plus. Selon eux je suis bien amoché et je perds pas mal de sang. Mais non c'est une illusion d'optique ça… Quoique… C'est vrai que je sens quelque chose d'humide dans mon dos… Pourtant j'ai pas particulièrement chaud… Bah j'suis sûr que c'est pas du sang. J'entends alors une infirmière me dire qu'on va bientôt venir s'occuper de moi. Un certain Seewolf. J'éclate de rire. Je ne saurais dire pourquoi. Je trouve ça juste drôle. Mais bon en même temps, en ce moment tout me semble drôle. Alors bon... © Nightmare sur Épicode. |
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