Ce qu'il y avait de bien avec mes deux boulots, c'est que dans l'un, je travaillai pour mon père et dans l'autre, pour mon oncle. Ca me permettait donc de pouvoir rater un jour sans trop de difficultés. En général, mon père et/ou mon oncle acceptait que je prenne des congés le temps d'une soirée. Après tout, j'étais encore jeune -et j'allai l'être pendant un moment- alors j'avais le droit de m'amuser de temps à autre au lieu de travailler tout le temps et ça, ma famille le comprenait parfaitement, en faisant autant pour ma sœur d'ailleurs.

Je me trouvais donc au café VanGould et j'avais prévenu mon oncle que je ne viendrai pas au Crépuscule après. J'avais besoin d'une soirée à moi. De temps en temps, ça faisait du bien de se retrouver seul, tranquille, avec ses pensées. Ça me changerait d'être au boulot, entouré de plein de monde et entendant également les pensées de tout le monde, si bien que je n'entendais même plus les miennes, c'est pour dire ! J'étais derrière le comptoir, regardant les clients qui buvaient tous comme des poltrons. Quelle bande d'ivrognes dans cette ville, j'vous jure. Enfin, je parle mais je suis pareil en temps normal. Là, si je n'ai pas un verre à la main, c'est juste parce que je suis en service car sinon, ça irait j'vous le dis.

Lorsque je vis qu'un mec au bar -carrément canon d'ailleurs- venait de terminer son verre, je m’avançai vers lui pour lui demander s'il désirait autre chose, en bon serveur que j'étais. Ce dernier répliqua qu'il voulait un autre whisky ainsi que l'heure à laquelle je terminai. On peut dire que c'était direct et que je ne l'avais pas du tout vu venir. Un comble quand on sait que je suis capable de lire les pensées. Je me mis soudainement à sourire en lui servant un nouveau verre. « Étant donné que mon patron est mon père, je peux finir dans trente secondes. » Bon d'accord, j'étais en couple et très heureux comme ça mais de temps à autre, j'aimai aller voir ailleurs. Waylon était d'ailleurs autorisé à faire de même. La meilleure manière pour nous de cacher notre relation était de faire comme si nous n'en avions pas, il fallait donc que j'ai l'air disponible pour éviter d'éveiller le moindre soupçon à notre égard. « Reste à savoir si j'ai envie de terminer mon service ou non. » Lui dis-je alors en souriant. Bah quoi, j'avais bien le droit de me faire désirer un peu non ? Faut bien s'amuser.

Je me servis un verre de whisky à mon tour et m'installai face à ce gars ô combien direct. Il avait raison de l'être, c'était le meilleur moyen d'obtenir ce qu'il voulait. « Tu crois que c'est le moment de boire ?! » Me balança mon père en criant depuis l'arrière du bar. Je ne pris pas la peine de répondre, me contenant de le penser. *J'ai fini !* Je savais qu'il l'entendrait mais au moins, l'inconnu ne l'entendrait pas et cela me permettrait de continuer à lui faire croire que je n'allai pas décider de quitter mon boulot en cours pour le voir.

J'étouffai un rire, s'il savait que j'étais capable d'entendre tout ce à quoi il pensait … Mon père n'aimait pas cette manie que j'avais de lire les pensées de tout le monde tout le temps mais si je possédai ce don, c'était bien pour pouvoir l'utiliser de temps à autre non ? Il s'approcha ensuite de moi et je pouvais sentir à son haleine tout le whisky ingurgité. Mon cœur s'emballa, pensant qu'il allait m'embrasser comme ça, devant tout le monde et que nous allions finir allongés sur le comptoir pour nous unir comme des bêtes sauvages dans une partie de jambes en l'air torride. Bon, je savais qu'il y avait peu de chance que ça arrive, mis à part pour le baiser. A la limite, ça, ça aurait été possible mais à la place, il me demanda si mon père risquait de poser problème. « T'embêtes à chuchoter, il y a de fortes chances pour que le vieux t'ait entendu. » Lui répondis-je en souriant. Entre son ouïe de vampire et sa capacité à lire les pensées, mon père l'avait entendu avant même qu'il n'ouvre la bouche mais bizarrement, ce dernier n'avait pas pipé un mot alors que je m'attendais à le voir débarquer. « Il ne posera aucun problèmes. » Il y a bien longtemps qu'il n'avait plus la moindre autorité sur moi de toute façon. Depuis que j'étais devenu vampire -et même avant d'ailleurs- je faisais ce que je voulais et quand je le voulais. Les seules limites que j'avais été celles que je me fixai et aucune autre.

Il devrait peut-être songer à ralentir un peu sa consommation d'alcool s'il ne souhaitait pas passer la fin de sa soirée la tête dans les chiottes. Il finit son verre et le posa devant moi, me demandant de lui en servir un autre. Je bu une gorgée de mon verre qui de toutes évidences, allait me durer plus longtemps que tous les siens. J'hésitai à le resservir, il avait l'air déjà assez sec comme ça et il savait pertinemment qu'il devait arrêter mais cela ne l'arrêtait pas pour autant. Double dose ? De mieux en mieux pensai-je. « Surestimes pas ta résistance à l'alcool. Tu vas finir par terre ... » Je rigole un peu avant de boire mon verre cul-sec. Je n'allai pas le laisser se mettre minable tout seul. Bon bien sûr, je n'allai pas non plus abuser, après tout, mon père n'était pas très loin et je n'avais pas du tout envie de me mettre dans un état pitoyable devant lui. Si je devais me soûler, ce serait ailleurs …

Prenant une bouteille je fis le tour du comptoir, m'approchant de lui pour lui murmurer à l'oreille. « Suis-moi si tu veux ton verre. » Mon regard se bloqua quelques secondes sur sa carotide, je pouvais sentir le sang qui circulait en lui mais je secouai la tête, ce n'était pas du tout le moment de le mordre. Je sortis ensuite du bar familial, m'enfonçant dans la forêt qui se tenait derrière, avec un peu de chance, il y aurait même une fête. Il y en avait presque tous les soirs, des fêtes organisés par tous les jeunes vampires ne sachant pas comment occuper leur soirée autre qu'en buvant. Bon, je pouvais parler moi, je faisais pareil presque tous les soirs ...

Comme prévu, il me suivit dans les bois. Ce n'était pas étonnant, vu les pensées qu'il avait à mon égard, il n'allait pas me laisser filer avant d'avoir eu ce qu'il attendait de moi à savoir : du sexe. Alors que je m’avançai dans la forêt je pouvais l'entendre galérer derrière moi avec les branches. L'alcool ne le réussissait vraiment pas, il faut dire qu'il en avait pas mal abusé aussi. Je rebroussai chemin, le voyant galérer à ce point je n'allai pas tracer et le laisser tout seul derrière, surtout qu'il ne devait pas connaître le bois aussi bien que moi. Il faut dire que j'y passai une grande partie de mon temps étant donné que c'était le seul endroit où je pouvais voir Waylon sans risquer d'être surpris par quelqu'un. « Toi, tu dois être un mec de la ville ! » Lui dis-je, un sourire moqueur affiché sur mes lèvres tandis qu'il attrape mon visage pour m'embrasser. Bien sûr, je me laisse faire, je n'allai pas le repousser, au contraire. Je referme mes bras autour de lui, laissant une main lui caresser le dos tandis que l'autre se plaque derrière sa tête pour l'attirer encore un peu plus contre moi tandis que nos langues s'entremêlent dans nos bouches. Bordel que c'est bon. Je suis bien content d'être allé travailler ce soir finalement ! Au moins, je n'aurai pas perdu ma soirée du tout, au contraire et ça promettait d'être encore mieux plus tard.

Le baiser se termina et Andréas -prénom que je venais de connaître à l'instant en allant faire un petit tour dans sa tête- me proposa d'aller boire chez lui plutôt que dans les bois. D'un côté, ce serait plus confortable et ça me changerait un peu parce que j'avoue passer beaucoup de temps dans cette forêt. « Avec plaisir, oui ! » Je passai devant lui pour sortir des bois, marchant doucement, je me retournai alors. « Tu veux que je te porte jusqu'à l'extérieur du bois ou tes jambes sont capables de fonctionner correctement ? » Lui demandai-je en lâchant un rire. C'était sûr qu'il allait refuser mais c'était surtout une blague, je n'allai pas réellement le porter, même si bien sûr, j'en étais amplement capable et ça, sans me fatiguer. Avoir la force d'un vampire aidait pas mal dans ce genre de cas. Je ne me rappelle même plus le nombre de fois où j'avais ramené des gens ivres morts chez eux après une soirée beaucoup trop arrosée, dans tous les sens du terme d'ailleurs et il m'arrivait même de ponctionner un peu de leur sang à chaque fois, une sorte de paiement dirons-nous. J'étais un peu Sam en quelques sortes, sauf que je préférai la marche à la voiture et que je n'étais jamais sobre. Oui bon d'accord, je n'étais pas Sam donc ...

Je connaissais déjà son adresse pour être aller la piocher dans sa tête, oui, j'étais une véritable fouine qui lisait les pensées de tout le monde et alors ? Fuck, je fais ce que je veux de toute façon, il n'avait aucun moyen de savoir que je pouvais lire ses pensées, ce qui m'arrangeait grandement d'ailleurs.

Nous arrivons chez lui après quelques minutes de marches et je me poste derrière lui, attendant que ce dernier ouvre son appartement. Assez petit mais bon, il est tout seul, c'est amplement suffisant. Enfin, pour moi ça ne le serait pas, c'est essentiellement pour ça que je continue de vivre dans le manoir familiale, je peux ainsi profiter d'une grande maison sans avoir besoin de payer quoi que ce soit. Ca a quand même du bon de vivre au frais de son père. Sans lui, j'habiterai moi aussi dans un petit appartement car, même si je cumule deux boulots, on ne peut pas dire que je roule sur l'or, loin de là. C'est essentiellement pour ça que je vole souvent à l'étalage, ça permet d'avoir ce que je désire sans débourser le moindre centimes. En plus, avec ma rapidité, je ne me fais jamais prendre ce qui est très chouette. Andréas me demande alors de faire comme chez moi, je me dirige donc vers son bureau à sa suite et pose ma veste sur sa chaise, sentant parfaitement bien son regard qui se pose sur moi alors qu'il se trouve derrière, sur le lit. Souriant à sa pensée sur le fait de me prendre sur le bureau ce dernier se lève et vient m'embrasser sauvagement. Ça, c'est le genre de baiser que j'aime, les baisers sauvages, passionnés. J'aime lorsque c'est bestial, peut-être que c'est pour ça que je suis avec un loup-garou, on peut dire que côté animal, je suis servi de ce côté là et bien comme il faut !

Mettant fin au baiser que j'aurai pourtant voulu continuer, Andréas boit une gorgée de whisky et je l'observe très attentivement, m'attardant sur une goutte de liquide qui perle sur son menton pour glisser sur son cou. Bon, maintenant c'est surtout sa carotide que je regarde et ça me fait penser que je ne me suis pas nourris depuis un petit moment. Bon sang ce que ça me fait envie mais d'un autre côté, je n'ai pas vraiment envie de le blesser, ça gâcherait tout. Il me fait ensuite une proposition qui méritait réflexion. Si je jetai mes lèvres sur son cou, serais-je capable de me retenir de planter mes crocs dans sa chair ?

Il a très envie que je vienne lui lécher le cou de toutes évidences. Il se rapproche même de moi, me tentant encore un peu plus alors que la tentation est déjà bien assez grande comme ça. Voyant que je traîne trop, il met un peu d'alcool sur mon cou avant de venir le lécher, me mordillant le lobe en me disant que si le cou ne me tente pas, je peux toujours lécher plus bas … Plus bas oui, c'est une bonne idée, je serai moins tenter de mordre si c'est un autre endroit, enfin … je suppose.

Je lui souris, un sourire qui sonne assez pervers d'ailleurs. L'attrapant à la gorge -sans violence et sans serrer- je pose mes lèvres sur les siennes, le poussant à l'arrière pour l'envoyer sur le lit sauvagement, prenant soin d'attraper la bouteille avec mon autre main, la posant sur la table de chevet alors que je me retrouve à califourchon sur lui. Je déchire son t-shirt, me mordillant la lèvre inférieure. Il veut sentir ma langue sur sa peau, parfait, il va donc la sentir. Je verse un peu d'alcool sur son torse avant d'y coller mes lèvres, aspirant le liquide tout en déposant des baisers et divers coup de langue sur son corps, m'attardant tout particulièrement sur ses pectoraux, osant même lui mordiller les tétons sans trop de forces. Mes mains caressent ses abdominaux tandis que la soif de sang se fait de plus en plus forte. Lutte, lutte, lutte. Je me répète ses mots en boucle dans ma tête tandis que je continue de faire valser ma langue sur son corps parfait. Bordel, que ce mec m'excite et me donne faim à la fois !

Plus ma langue parcoure son corps et plus ma soif de sang augmente, c'est presque impossible à contrôler mais je m'efforce tout de même de le faire. Ce serait con que ça finisse en bain de sang, surtout que ça a si bien commencé, je ne veux pas tout gâcher en laissant mes pulsions de vampire prendre le dessus sur moi. J'ai envie de lui, j'ai envie de son corps, de sa bouche, de son sang. Tout son être m'appelle et m'attire mais pourtant, je ne peux me laisser aller à cent pour cent sans risquer de le blesser voir même, de le tuer ce qui, il faut l'avouer, serait une chose très conne et pas du tout conseillée. Je dois également veiller à contrôler ma force si je ne veux pas le blesser. Être un vampire est parfois une chose très compliquée même si j'avoue que la plupart du temps, j'adore ça.

Nous échangeons ensuite les rôles, Andréas se retrouvant sur moi, déchirant mon t-shirt comme je l'ai fais précédemment avec le sien. Dieu que c'est torride. Alors qu'il lèche l'alcool qu'il a déposé sur mon corps, ma température augmente, mon excitation aussi d'ailleurs et je me tortille sous ses coups de langue. On peut dire qu'il sait y faire, vraiment. Ma respiration se fait de plus en plus courte tandis que je pose ma main derrière sa tête, lui caressant les cheveux. J'aimerai qu'il ne s'arrête jamais même si une autre partie de moi souhaite qu'il s'arrête. La raison que voulez-vous ? Je sais que plus nous serons proches, plus j'aurai envie de le mordre.

Il me regarde avant de me sourire et de me faire un clin d’œil. Je lui rend son sourire malgré le fait que mon regard n'exprime rien d'autre que la faim, une faim immense que je ne peux combler tout de suite. Il va falloir être fort et passer outre le fait que son sang m'appelle. Je suis tiraillé entre le désir et la faim, tiraillé entre mon côté humain qui rêve de passer à la vitesse supérieur et mon côté vampire qui n'attend qu'une chose, planter ses crocs dans sa chair. Lorsqu'il commence à déboutonner mon jean, je sens le désir monter et me crispe légèrement. Il fait durer son geste tandis que je boue de plus en plus. C'est qu'il aime se faire désirer !

Alors comme ça il aime quand ça mord un peu ? Cette pensée ne fait qu'accentuer ma soif et je ne pense désormais plus qu'à ça. Il y a longtemps que je n'avais pas ressentis une telle chose. En temps normal, je me contrôle assez bien mais là, je n'y arrive pas, mais pas du tout. Il m'enlève finalement mon jean avant de passer sa main sous mon boxer, je me mord la lèvre en frissonnant, vas-y, vas plus loin, n'hésites pas, j'attends que ça ! Du moins, une partie de moi. Il me mord ensuite la cuisse, a-t-il deviné que j'aime les morsures ? Après tout, je suis un vampire, c'est normal !

Je pose mes lèvres sur les siennes, lui mordillant légèrement en tirant à peine dessus alors qu'il passe sa main sur mes parties intimes, désireuses de passer à l'acte. Il me mord ensuite le cou, dieu, je rêve de faire la même chose avec son cou, mais pas sûr que j'arrive à avoir autant de retenu que lui pour ne pas le mordre jusqu'au sang. Je passe mes mains dans son dos, le caressant de haut en bas tout en collant mon bassin au sien avant de venir défaire sa ceinture avec violence. Bon, merde, j'en ai marre de devoir me contrôler, on va vivre l'instant présent sans se poser de questions et puis c'est tout. Tant pis si ça fait mal, tant pis si je le blesse mais je n'en peux plus. Je vais finir par exploser à force de retenir toutes ses pulsions animales qui m'habitent. Je dirige mes lèvres sur son cou que j'embrasse fougueusement, mordillant ensuite sa peau que je perce d'ailleurs sans m'en rendre compte, goûtant quelques gouttes de son sang qui ne font que raviver un peu plus la soif présente en moi.

Je laisse glisser mes mains sur ses fesses que je presse, appuyant dessus pour le coller encore plus à moi. J'aime sentir le corps d'un autre homme contre le mien, surtout un corps aussi beau. Je lèche sa plaie, aspirant le sang qui en sort avec beaucoup, beaucoup de retenue. Je me remet sur lui et tire sur son jean pour le lui enlever, laissant apparaître ses jambes. Mon regard s'attarde particulièrement sur son boxer, dont on peut parfaitement voir ses attributs masculins. Je le regarde ensuite dans les yeux, respirant fort, grognant presque alors que j'ai de plus en plus de mal à garder les idées claires. Sexe et soif, voilà les deux choses qui m'anime en ce moment, rien d'autre. Il n'y a plus de place pour les pensées, pour la raison, il n'y a que cette bête en moi qui vient de se réveiller.

Je dépose des baisers sur son corps, descendant de plus en plus bas tandis que je griffe ses pectoraux jusqu'au sang, posant mes lèvres sur son boxer sans pour autant l'enlever, histoire de le chauffer encore un peu plus même s'il doit déjà bien être chaud.

J'y étais peut-être allé trop fort en griffant son torse. C'est vrai qu'il n'était qu'un humain mais pour ma défense, c'était le premier avec qui je couchais. En général, je ne couchai qu'avec d'autres créatures surnaturelles, les meilleurs étant les vampires car avec eux, je pouvais me lâcher entièrement, ils se régénéreraient peut importe ce que je leur faisais et inversement, ce qui était très bien. Ne pas avoir à se préoccuper de sa force, de mordre trop fort ou autre. Mais maintenant que j'avais le goût de son sang dans la bouche, je n'avais pas envie de m'arrêter, au contraire même, si j'avais pu le mordre au sang sur chaque partie de son corps, je l'aurai fais. Surtout qu’apparemment, je lui avais fais mal puisqu'il me demanda d'y aller moins fort.

Je comptai bien me faire pardonner ce petit écart de conduite, cet excès de violence que j'avais eu à son égard et croyez-moi, je savais exactement comment m'y prendre. Un sourire pervers s'affichait sur mes lèvres tandis qu'il me dit de faire bon usage de ma bouche, maintenant qu'elle se trouvait près de son entrejambe. C'est exactement ce que je comptai faire. « J'y compte bien ! » Lui dis-je avant de baisser très lentement son boxer avec les dents. Je parcouru sa virilité du bout des doigts avant de l'empoigner fermement, commençant cette valse de va et vient que chaque homme aimait. Remontant mes lèvres sur son torse, je léchai ce dernier pour le nettoyer de tout ce sang avec la langue. Bon, il allait trouver ça très bizarre que je lèche son sang comme ça mais après tout, chacun son trip non ? Il n'en viendrait pas tout de suite à la conclusion que j'étais un vampire, du moins, je l'espérai. Ce n'est pas tout les humains qui continueraient ce genre d'ébat en apprenant ma véritable nature.

Je redescendis mes lèvres vers son entrejambe, augmentant la vitesse de mes mouvements avec ma main. J'aurai pu aller beaucoup plus vite mais je m'abstins, sinon, ça aurait été fini en moins de deux car, entant que vampire, j'étais capable de faire des mouvements très rapides qui, j'en suis sûr, le ravirait. Je déposai quelques baisers sur ses attributs masculins avant de poser ma bouche tout autour, abandonnant ce que je faisais avec ma main pour le faire avec ma bouche. Mes mains agrippant ses hanches alors que j'intensifiai la cadence. Après plusieurs minutes, ma main reprit le relais alors que je me dirigeai vers l'intérieur de sa cuisse, y plantant mes crocs. Bon, demain il risquait d'avoir des blessures un peu partout sur le corps mais c'était le risque à prendre lorsqu'on veut se faire un vampire. Me léchant les lèvres pour y enlever le sang je remontai vers son cou, léchant ce dernier avant de me mettre à califourchon sur lui, frottant mon corps au sien tout en l'embrassant.

A en juger par les battements de son cœur et sa respiration, Andréas était particulièrement satisfait de ce que je lui faisais. Très bien. J'aimai que mon partenaire prenne du plaisir. Se faire lécher le sang ne lui posait aucun problème ce qui était encore mieux, je pouvais ainsi me nourrir sans crainte qu'il ne découvre que je suis un vampire. M'occupant de sa virilité je délaissai cette dernière pour croquer la chair tendre de sa cuisse et ainsi, goûter de nouveau son sang. Ce dernier exprima une plainte, me demandant d'y aller doucement. « Désolé. » Lui dis-je sincèrement. Mon intention n'avait pas été de lui faire mal, au contraire. Se faire mordre ne faisait pas partie de ses fantasmes, c'est bien dommage. J'avais connu de nombreuses personnes qui adoraient se faire mordre jusqu'au sang. Nombreuses étaient les personnes qui aimaient sentir les crocs d'un vampire dans leurs veines mais apparemment, le jeune homme n'en faisait pas partie.

Alors que je me retrouvai à califourchon sur lui, mon désir se faisait de plus en plus intense, surtout lorsqu'il planta ses ongles dans ma peau. Je poussai un grognement de plaisir. Oui, j'étais légèrement sadomaso et alors, où est le mal ? Chacun son kiffe. Lorsque sa main atteignit mon entrejambe, mon souffle se coupait net et la simple pensée de ce qu'il allait me faire suffit à déclencher une vague de plaisir à travers tout mon corps. Je frottai mon corps au sien avec beaucoup plus d’intensité tandis qu'il me demanda qui passerait en dessous. Un sourire pervers naquit sur mes lèvres tandis que je mordillai son oreille. « Aucun de nous n'a à bouger. » Lui dis-je alors en murmurant, le souffle coupé, attrapant son entrejambe pour le faire pénétrer doucement en moi.

Je posai de nouveau mes lèvres sur les siennes tandis que je commençai mes petits mouvements de bassins, accélérant la cadence tout en prenant soin de ne pas y aller trop vite. Lorsque j'étais dans le feu de l'action, j'avais beaucoup de mal à me contenir et si je m'écoutai, j'irai plus vite, beaucoup plus vite. Plus je frottai mon bassin à son entrejambe et plus je poussai des râles de plaisirs. Je l'attrapai ensuite pour nous retourner. Je me retrouvai alors en dessous, mes jambes enroulées autour de son corps, exerçant une pression tandis que mes mains étaient posées contre ses fesses, caressant ces dernières.

Nos deux corps ne formaient désormais plus qu'un et le plaisir que j'éprouvai en cet instant était indescriptible. J'avais vraiment bien fais d'aller bosser ce soir car sans ça, je n'aurai jamais rencontré Andréas et nous n'en serions jamais arrivé là. J'aurai pu louper une putain de partie de jambe en l'air ! Ses ongles pénétrèrent ma chair tandis que je grognai de plaisir, les blessures cicatrisant presque instantanément. L'un des avantages à être vampire, on pouvai être très violent pendant l'acte sans qu'il n'y ait ensuite de marques. Heureusement d'ailleurs parce que je me voyais très mal rentrer chez moi les bras en sang, imaginez la tronche que ma famille tirerait !

Ma respiration devenait de plus en plus saccadé au fur et à mesure qu'Andréas accélérait la cadence de ses mouvements. Je retenais mes cris, les étouffant en me mordant les lèvres, poussant des râles à n'en plus finir. L'odeur de son sang se répandant sur son corps me donne encore plus de plaisir et ravive le feu dans ma gorge, s'il était capable de se régénérer, je l'aurai déjà vidé plusieurs fois. Malgré le fait qu'il n'aimait pas ça, je continuai cependant à le griffer car moi, j'aimai ça. Plus il y avait de sang et mieux c'était. Et encore, il avait de la chance que je me contrôlai un minimum parce que ça aurait pu être bien pire que ça.

L'humain vint alors planter ses dents dans mon cou, et bien il était temps qu'il le fasse ! Je poussai un long soupire de satisfaction tandis que mes mains malaxaient ses fesses, le forçant à entrer encore un peu plus en moi. J'avais l'impression d'être en feu, un feu que seul Andréas était capable d'éteindre bien qu'il en soit également la cause. J'inversai de nouveau les rôles, me retrouvant au dessus encore une fois. Attrapant mon entrejambe d'une main, je me caressai tandis que j'accélérai la cadence à une allure surhumaine. Mes gémissements étaient désormais impossible à contrôler et j'entendais d'ailleurs les voisins se plaindre du bruit. Je ne me calmai pas pour autant, continuant de satisfaire mon amant, ma main posé sur son torse pour le maintenir contre le lit.

Me baissant pour aller goûter une nouvelle fois à ses lèvres que je mordillai jusqu'au sang, mordant ensuite la mienne pour échanger un baiser passionné, sanglant, violent, bien comme je les aimai. Je suis accroc au sang, que voulez-vous. Je tremblai, comme si j'étais parcouru par des chocs électriques, me poussant à accélérer encore un peu plus la cadence de mon bassin ainsi que celle de ma main sur ma virilité. C'était vraiment bon, voilà une nuit dont j'allai me souvenir très longtemps.