♦ DONS : Lire les pensées, exceptées celles des loups-garous.
Sujet: Hysteria (feat. Andréas & Yuma) Ven 13 Juin - 0:22
Hysteria
I'm breaking out, Last chance to lose control.
Enfin la nuit!
Je m'étais tourné les pouces pendant des heures dans mon appartement, attendant que cette maudite boule de feu, daigne entamer sa descente. Et quand enfin elle avait touché terre, je m'étais précipité hors de mon appartement. J'ai passé ma journée à travailler alors il est temps de flâner maintenant.
Avec un brin de masochisme, je fonce en direction du seul endroit dangereux pour moi. La forêt. Je sais que je ne suis pas censée y aller, mais j'ai envie de revoir la louve de la dernière fois. Elle m'intrigue. Non seulement elle ne m'a pas tuée, mais elle ne m'a pas laissée indifférente non plus. Alors d'un pas ridiculement sautillant je me dirige vers les vastes étendues boisées, un sourire aux lèvres.
Oh et si vous vous demandez quelle est ma tenue, c'est simple. Un pantalon en tissu large au style un peu militaire et un débardeur usé à la couleur incroyablement délavée. Mes chaussures? Je n'en ai pas. Oui, j'espère seulement entrevoir la lycan, pas lui parler. Je suis du genre timide. Un peu. En tout cas, je pense que je ne la verrais pas ce soir. Le bois est incroyablement silencieux et ce malgré le fait que je m'enfonce obstinément dans les méandres qui le compose.
Avec un soupir, je me pose sur une souche, l'air boudeur. Non seulement je ne vais pas la voir, mais en plus je suis perdue. Soudainement, un aboiement vient rompre ma bouderie. Manifestement, je ne dois pas être si loin que ça de toute civilisation si je peux entendre des chiens. En espérant que je n'ai pas eu une grosse absence et que je tombe sur une meute de loup. Ça serait pas fun, ooooh non.
J'avance alors à pas de loup (j'avoue avoir rit en y pensant) en direction des aboiements qui se font plus nombreux, comme si on avait senti ma présence.
J'ai un très mauvais pressentiment.
Yuma Mahigan
♦ EN VILLE DEPUIS LE : 05/05/2014
♦ LETTRES ENVOYEES : 39
♦ PUISSANCE : 202
♦ CELEBRITE : Lena Headey
♦ ORIENTATION : Bisexuelle
♦ SITUATION : Libre comme l'air!
♦ EMPLOI/ETUDES : Éleveuse canin
♦ DONS : Peut lire les pensées des autres loups-garous lorsqu'il est sous sa forme de loup.
Bordel de merde. C'est pas possible d'être aussi Con ! Quel est l'idiot qui a pensé qu'une armature en frêne pouvait être une bonne idée ? Sérieusement ! Comme si j'avais besoin qu'on me refile de la camelote. Ça pourrit comme un rien ! Et maintenant je me retrouve avec un ENORME trou à cause de ce putain de chien qui n'en fait qu'a sa tête. Forcement, foutez un Dog Allemand dans une armature pourrie, sachant qu'une femelle a ses chaleurs à 300m et vous obtenez un Putain de trou en plein milieu de votre battisse ! J'en connais un qui va ce faire massacrer, on ne me baise pas aussi facilement sur la marchandise... Je cogne un coup contre les barrières pour voir le fragile restant de mur s'effondrer juste à coté de moi...Bordel de.... Bon, ça fait partie du job, maintenant il suffit de trouver cet abruti de cabot, ce qui ne sera pas compliqué vue l'odeur de la femelle et ce bruit infernal. Je m'occuperais de cram... de nettoyer ça plus tard. Je commence à courir en leur direction m’apercevant que ce cher canidé avait donné l'exemple à pas mal d'autres gros calibres. Plus jamais je ne ferais confiance à ce mec, peut importe je ferais tout ça moi même la prochaine fois. J'arrive vers l'enclos des femelles. WHAT THE FUCK IS THAT. Le grillage est défoncé, je vois des touffes de poiles de tout les coté, toutes les chiennes dehors et certaines en mauvais état... Reaper ou est tu passé bon sang. Je m'enfonce par le trou pour découvrir le restant des chiens avec les femelles, dont le Dog allemand tranquillement entrain de saillir une magnifique Shetland... bien sur, casser les cages, faire en sorte que les autres mâles de grande taille suivent, enfoncer l'enclos des femelles, les libérant toutes, blesser la moitié des chiens en passant n'était pas suffisant... Il fallait que tu te tapes LA chienne en chaleur qu'il ne FALLAIT PAS, La toute petite chienne, pure race, dont j'avais tant pris soin, qui ne fait même pas la moitié de ta taille. La chienne qui va être incapable de mettre bas tes bâtard géants et qui a de grandes chances d'y rester pour une portée Invendable.
« DESCENDS TOUT DE SUITE »
Je sens mes muscles se contracter, Je n'ai qu'une seule envie, de le massacrer, et mes pulsions de louves ne font que s’accentuer, mon sang brûle sous la colère. Je n'ai jamais été patiente, et je suis d'un naturel colérique... Mes griffes sortent et je commence à légèrement me transformer. Les chiens me regardent tous, chacun reculant et baissant la tête. Le dog allemand recule lui aussi et n'ose pas porté le regard sur moi. Je m'approche de lui, le fixant de mon regard jaune, je le renifle, laissant mon visage/museau à quelques centimètres de lui, l’attrape par la nuque et le transporte jusqu'à la minuscule cage « spéciale punition » situé loin de tout les autres.
« Tu bouges, je te tue compris ? Je ne veux pas te voir bouger avant que je revienne ».
La journée avait déjà très mal commencé, chiens malades, Reaper qui fugue pour aller rejoindre Blondinette, mon ordi qui plante, la bouffe qui ce fait envahir par les rongeurs, ce dog qui fout la merde et ma pauvre Shetland qui ce fait prendre.... C'est quoi cette journée à la con... En plus il faut qu'un Vampire vienne par ici... Attends quoi ? Je renifle l'air ambiant, dans l'agitation je ne m’étais pas rendu compte, mais une odeur de vampire traîne par ici.
J'entends les chiens aboyer, ils s’énervent assez vite et fort. Eux aussi on senti sa présence, je ne suis pas la seule. Que vient faire un vampire sur MON territoire, si près d'une louve. C'est suicidaire ça tu le sais ? Je renifle un grand coups, l'odeur du vampire me brûlant les narines... c'est une femelle, elle semble jeune... très jeune. La rage me gagne, je ne laisserais pas une intrusion pareil passer, elle n'a rien à faire ici ! Mes muscles se bandent encore plus, je sens ma veste craqué sous ma transformation, je la jette, gardant uniquement mon débardeur gris et mon jean. Je me retiens pour ne pas me transformer totalement, je ne dois pas la tuer dans cette ville, pas trop vite en tout cas. Je hurle à la mort, laissant mon hurlement surpasser les aboiement, qui ce transforment peu à peu en hurlement aussi. Tout une meute hurle derrière moi. Suivant l’excitation de la chose je me dirige vers l'odeur, essayant tant bien que mal de me contenir. Je la sens ! Elle est proche ! Je grimpe sur le mur, regardant ainsi la faible créature essayant de passer inaperçu, elle est si frêle, si mince, je pourrais la déchiqueter en quelques mouvements, mais sa nature de vampire en fait un adversaire à ne pas sous estimé. Elle ne m'a pas encore vu, La pulsion meurtrière qui m'habite me fait perdre patience et je saute à quelques mètres derrière elle dans un bruit assourdissant. Je laisse mon regard jaune planer en sa direction, mes griffes ne sont pas sorties mais elle me démangent. Mon visage est encore humain, mais pas pour longtemps profites en sweetpie.
« Le temps de l'observation est fini, que le repas commence. »
❝ Lost in the woods ❞ The way you've played with me like a child
C'est un miracle. Pour la première fois depuis… bien trop longtemps peut-être, je sors d'un bar sans être complètement ivre. Bon je ne suis pas non plus totalement sobre, mais au moins je n'en suis pas à chanter dans les rues comme un sale en titubant salement. Vous trouvez ça pathétique ? Étrangement pas moi. Je ne dis pas non plus que je suis fier… Mais faut comprendre ce soir j'ai promis que je rentrais tôt et que possiblement je ne serais pas trop chargé… Bon il est vrai que la nuit est déjà bien avancé mais oh je ne peux pas être parfait hein, mais au moins je n'ai que deux verres au compteur. Je m'extrais du bar bondé, ma veste sur les épaules, le col légèrement remonté, protégeant tant bien que mal ma gorge du fond frais de la nuit. Lentement je remonte les rues de la ville, me dépêchant plus ou moins de rentrer. Ouais… Enfin mieux vaut ne pas trop traîner non plus.
Tandis que je me maudis d'avoir choisis d'échouer dans le seul bar qui est à l'opposé de la ville, je finis enfin par atteindre la forêt. Je reste un instant à la considérer, laissant le vent caresser mon visage tandis que je pèse le pour et le contre. Que je vous explique. Si je continue de marcher au travers des rues de la ville j'en ai pour une bonne demi-heure encore… Alors que si je coupe à travers bois… Ce serait l'affaire d'une dizaine de minutes, pas plus. Hum. Tentant non ? Bon le seul défaut c'est qu'il y a une possibilité, minime hein, que je fasse une mauvaise rencontre dans les bois… Je lève le nez en l'air, scrutant le ciel d'encre… Pas de pleine lune ? Alors je crois que la question ne se pose pas. De toute façon je suis le genre chanceux comme garçon alors, tentons la chance et l'Univers. Un sourire confiant aux lèvres et les mains dans les poches je m'enfonce dans les sous-bois, ne craignant ni la mort ni les monstres qui se tapissent sûrement dans l'obscurité, n'attendant qu'une chose : me croquer.
Un bruit assourdissant vient faire écho à mes réflexions. Une femme vient juste d'atterrir à côté de moi et... ce regard. Je le connais beaucoup trop bien. Mon cerveau tourne alors à toute vitesse et l'adrénaline emplit mes veines; je ne sais que trop bien ce qui va se passer. C'est une louve (pourquoi m'attaquerait-elle sans raison sinon?) et non contente de connaitre ma nature, elle fait une bonne tête de plus que moi.
Je n'ai même pas le temps de me préparer physiquement qu'elle est déjà sur moi, m'assénant un coup de poing au visage placé avec soin. La violence de l'impact m'aurait dévissé la tête en temps normal, mais là j'ai simplement l'impression d'avoir été tapée un peu fort. C'est alors qu'elle revient à la charge avec un uppercut - okay, je l'ai senti passé celui-là et ça risque pas de se passer comme ça. D'une extension de la jambe je viens percuter son torse avec violence ce qui semble lui couper le souffle pendant quelques secondes. Puis, avec un geste si rapide que je doute l'avoir vu, elle sort ses griffes et les plante dans ma chair. En quelques secondes mon regard se voile et je sens l'énergie parcourir mes veines à tout allure. Tu vas crever salope.
D'une torsion puissante, je lui tords les doigts plantés dans ma chair tout en ignorant la douleur et lui administre généreusement le talon de mon autre jambe dans la figure. L'effet est immédiat et l'inconnue retire ses griffes de ma jambe. Sans lui laisser le temps de récupérer, je la charge comme un taureau, la soulevant de terre sur plusieurs mètres pour la plaquer violemment contre un arbre. Un craquement sinistre me répond. L'Arbre ou elle, je m'en fous. Elle respire encore. Je donne alors un coup de poing incroyablement puissant au niveau de son visage. Raté. Se dégageant de mon emprise, l'inconnue s'est faufilée sur ma droite, me laissant le bras coincé dans l'arbre. Avant même que je n'ai pu esquisser le moindre mouvement, elle m'assène de violents coups de poings au niveau du ventre ses griffes sorties perforant mes organes pas-si-vitaux. Arrachant la moitié de l'arbre, je lui assène un revers qui l'envoie voler tandis que je récupère rapidement. J'ai pas encore dit mon dernier mot.